Pedro Sánchez se trouve à un tournant décisif : 11 milliards d'euros supplémentaires pour la défense ou pour les politiques sociales. La réponse semble évidente. Il est peu probable que Sánchez puisse convaincre l'Union Européenne ou l'OTAN de ne pas augmenter significativement le budget de la défense. Cela l'oblige à collaborer avec le PP.
Un dirigeant du PP souligne que cette opportunité de négociation est déterminante. La situation actuelle en Europe, face à la pression de Trump et Poutine, contraint l'Espagne à augmenter ses investissements en sécurité. Cela signifie que Sánchez doit revoir sa stratégie législative.
Les enjeux sont multiples. Le soutien hypothétique du PP ne peut être accordé sans conditions. Des sujets tels que le financement autonome, l'immigration ou le logement pourraient également être sur la table. En effet, il existe des bases pour un accord.
Il suffirait de s'inspirer des dynamique allemandes ou communautaires. Cependant, les sources à La Moncloa et à Génova admettent que la lutte interne entre le PSOE et le PP ne sera pas mise de côté. Les tensions demeurent.
Les responsables du PP expriment leur méfiance. Ils avertissent que le soutien ne sera pas accordé à un président qui les méprise systématiquement. Ils estiment que Sánchez doit d'abord convaincre ses alliés avant de s'adresser à Feijóo.
La direction populaire souligne qu'il existe une majorité parlementaire autour de Sánchez. Cependant, ils insistent sur le fait qu'il doit d'abord répondre aux attentes de ses partenaires avant d'élargir le dialogue.
À La Moncloa, l'espoir demeure que l'augmentation des dépenses militaires puisse s'aligner sur les besoins du président. Ils croient que Sumar pourrait soutenir cette initiative, mais estiment que cela semble impossible avec Podemos.
Le cabinet de Sánchez évoque une combinaison de mesures pour justifier l'augmentation des dépenses. La situation reste délicate et nécessite une approche réfléchie.
Lors d'une conférence de presse, Feijóo a adopté une tactique d'attente et de vigilance. Il exige d'être informé des prévisions d'augmentation des dépenses de défense avant toute décision. Le leader du PP critique également l'exclusion de Vox des discussions.
Feijóo rappelle que l'Espagne est l'un des pays les moins respectueux des engagements envers l'OTAN. Il souligne l'absence d'explications de la part de Sánchez concernant la gravité de la situation. Cela soulève des questions sur la transparence du gouvernement.
En somme, la situation actuelle impose à Sánchez une réflexion approfondie sur ses priorités. Les enjeux de défense et de politique sociale sont inextricablement liés. La collaboration avec le PP pourrait être essentielle, mais elle nécessite des concessions et une communication claire.