Israël Demande Une « Démilitarisation Totale » De La Bande De Gaza Après La Guerre
Contexte de la Guerre au Proche-Orient
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a récemment exigé une démilitarisation totale de la bande de Gaza à l'issue de la guerre. Malgré le cessez-le-feu, il a souligné l'importance de libérer tous les otages et d'atteindre les objectifs de la guerre, notamment l'élimination du Hamas.
Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, Saar a insisté sur le fait que la présence du Hamas ou de tout autre groupe terroriste à Gaza n'est pas acceptable. Cette déclaration survient alors que le Hamas, bien que fragilisé par les frappes israéliennes, conserve une certaine influence dans la région.
Les Négociations et la Libération des Otages
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a également abordé la question des otages. Il a promis d'ouvrir les portes de l'enfer à Gaza si tous les otages ne sont pas libérés. Actuellement, 19 otages israéliens et 1 134 Palestiniens ont été libérés grâce à la première phase de la trêve.
Les négociations pour une deuxième phase de cessez-le-feu ont débuté, visant la libération de tous les otages avant d'envisager la reconstruction de Gaza. L'ONU estime le coût de cette reconstruction à plus de 53 milliards de dollars.
Le Plan de Reconstruction Égyptien
L'Égypte a proposé un plan pour reconstruire Gaza sans déplacer ses habitants. Ce plan, selon le quotidien Al-Ahram, prévoit un déplacement temporaire vers des zones sécurisées à l'intérieur de Gaza. Des entreprises égyptiennes et internationales participeront à la reconstruction.
Le projet inclut la création d'une nouvelle administration palestinienne pour gérer Gaza, sans lien avec le Hamas ou l'Autorité palestinienne. Cette administration serait soutenue par des forces de police formées par l'Égypte et des pays occidentaux.
Réactions Internationales
Le plan de reconstruction proposé par Trump a suscité des réactions négatives dans le monde arabe. Ce dernier envisage de transformer Gaza en une Côte d'Azur du Moyen-Orient, déplaçant les habitants principalement vers la Jordanie et l'Égypte. Cette idée a été largement critiquée.
La communauté internationale semble plutôt en faveur de la solution à deux États, visant à établir un État palestinien aux côtés d'Israël. Les discussions autour de ce plan pourraient être centrales lors du sommet de la Ligue arabe prévu au Caire.
Conclusion
La situation à Gaza reste complexe avec des enjeux humanitaires et politiques majeurs. Les négociations pour un cessez-le-feu et la reconstruction de la région sont essentielles pour l'avenir. Les actions et décisions des leaders israéliens, palestiniens et égyptiens auront des répercussions significatives sur la paix dans la région.
