La militante Leire Díez a annoncé sa demande de baisse volontaire du PSOE, après s'être rendue au siège du parti à Madrid. Elle a expliqué sa recherche de matériel compromettant concernant les responsables de l'UCO, qui enquêtent sur des affaires touchant le président du gouvernement, Pedro Sánchez. Cette décision permet au parti d'éviter des mesures disciplinaires à son encontre.
Après plus de deux heures d'audition, l'ancienne directrice de Filatelia a convoqué la presse pour une conférence publique. Elle s'est exprimée brièvement et a quitté les lieux sans ajouter d'autres commentaires. Le parti a confirmé qu'elle avait demandé à renoncer à son carnet d'affiliation, suspendant ainsi toute mesure à son égard.
La situation a suscité une intense controverse au sein du PSOE. Avant sa démission, le parti n'excluait pas que l'enquête ouverte à son encontre puisse se transformer en une procédure disciplinaire, potentiellement menant à son expulsion. Des sources ont indiqué qu'il fallait évaluer la gravité de ses déclarations, même si elle n'a pas parlé "au nom du PSOE".
Leire Díez a été interrogée par Alberto Cachinero, le directeur des services juridiques du parti. À la fin de son audition, elle a informé le secrétaire d'organisation, Santos Cerdán, de sa décision de démissionner. Ce processus a été décrit comme bref et sans problème, selon les responsables du parti.
Le PSOE a nié avoir eu recours à des pratiques douteuses et a exprimé son mécontentement concernant les informations révélées récemment. Des médias, dont EL MUNDO, ont rapporté que Leire Díez avait rencontré des entrepreneurs et des avocats, ainsi qu'un commandant de la Garde Civile impliqué dans l'affaire Koldo, pour obtenir des informations.
Le parti souhaitait déterminer si ses actions avaient causé un dommage à son image. Leire Díez a déclaré qu'elle ne ferait plus de commentaires et a remercié ceux qui l'avaient contactée. Elle a quitté le siège du PSOE sous les regards des médias, portant des lunettes de soleil.
Suite à cette tournure d'événements, un rapport sera élaboré et transmis à la direction fédérale ainsi qu'à la Commission d'Éthique et de Garanties. Cela marque un tournant dans l'affaire, qui pourrait être considéré comme un accord entre les parties impliquées, annulant ainsi toute procédure en cours.
Le PSOE a continué de se distancier de cette affaire, affirmant qu'il n'y avait eu aucune collusion avec Leire Díez. Ils ont souligné leur volonté de clarifier la situation et de protéger l'intégrité du parti face aux allégations.
La démission de Leire Díez soulève des questions sur l'avenir du PSOE et la gestion des crises internes. Alors que le parti tente de naviguer à travers cette controverse, il doit également réfléchir à ses valeurs et à la manière de maintenir la confiance du public. Cet événement pourrait avoir des répercussions sur la dynamique politique actuelle.