Masorange a récemment finalisé l'exécution de son dossier de régulation de l'emploi (ERE) avec un total de 609 départs. Ce chiffre représente 41 départs de moins que les 650 initialement convenus avec les syndicats, notamment UGT et Fetico, selon les informations fournies par UGT. Ce processus a donc enregistré 473 départs volontaires et 136 licenciements forcés, comme l'ont rapporté des sources à Europa Press.
La réduction du nombre final de départs a été annoncée un jour après la publication de la décision de l'Audience Nationale, qui a validé à la fois le processus de l'entreprise et les accords conclus avec les syndicats. UGT a souligné que cette décision confirmait les conditions qu'ils avaient imposées lors des négociations du premier convention collective du groupe.
Concernant la décision de l'Audience Nationale, celle-ci a rejeté les demandes de CCOO et USO, qui souhaitaient arrêter le processus de l'ERE de manière définitive. La résolution judiciaire a soutenu la motivation économique avancée par l'entreprise pour justifier le processus. Selon le rapport technique, les pertes s'élevaient à plus de 400 millions d'euros entre avril et juin 2024, avec des prévisions de 583 millions de pertes à la fin de l'année.
De plus, l'Audience Nationale a reconnu l'existence du groupe de travail MasOrange, un point soulevé par CCOO et USO dans leur demande. La décision a précisé que la présence de ce groupe n'était pas une surprise, mais le résultat d'un processus d'intégration antérieur.
Les syndicats UGT et Fetico ont exprimé leur satisfaction quant à la validation de l'accord par l'Audience Nationale. Fetico a rappelé que dès le début, ses services juridiques avaient confirmé la validité de la constitution de la table de négociation pour le licenciement collectif et la légitimité des raisons justifiant l'ERE.
UGT a également souligné que le jugement reconnaissait la solidité juridique et la légitimité de l'accord, qui, selon eux, avait été signé dans un esprit de responsabilité et de réalisme, même s'il était éloigné de leurs aspirations initiales.
Avec la conclusion de ce processus, les syndicats ont insisté sur la nécessité de commencer à négocier de nouvelles conditions de travail pour les employés de MasOrange. Fetico a appelé à la coopération entre les différentes forces syndicales pour travailler ensemble à l'amélioration des conditions de tous les travailleurs du groupe.
Ils ont exprimé leur souhait que les syndicats mettent de côté leurs intérêts particuliers pour se concentrer sur le bien-être collectif des employés. Cette unité est essentielle pour avancer vers des conditions de travail plus justes et équitables.
En conclusion, la fermeture de l'ERE chez Masorange marque une étape importante pour l'entreprise et ses employés. Les décisions judiciaires ont renforcé les accords syndicaux, et il est maintenant crucial d'entamer des discussions sur les futures conditions de travail. La collaboration entre les syndicats sera déterminante pour garantir un environnement de travail satisfaisant pour tous.