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Les députés vont voter sur la dépénalisation de l'avortement.

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dépénalisation - Les députés vont voter sur la dépénalisation de l'avortement.

Introduction

Une réforme législative visant à dépénaliser l'avortement sera débattue à la Chambre des communes mardi. Deux députées travaillistes, Tonia Antoniazzi et Stella Creasy, ont proposé des amendements concurrents au projet de loi sur le crime et le maintien de l'ordre. Le président, Sir Lindsay Hoyle, pourrait choisir un ou les deux amendements pour le débat, mais il est probable qu'il n'en retienne qu'un pour le vote.

La législation actuelle sur l'avortement

La loi actuelle en Angleterre et au Pays de Galles stipule que l'avortement est illégal, mais autorisé jusqu'à 24 semaines de grossesse dans certaines circonstances, comme lorsque la vie de la femme est en danger. Les avortements doivent être approuvés par deux médecins qui vérifient si des critères spécifiques sont remplis.

Des changements récents ont permis aux femmes d'accéder à des médicaments à prendre chez elles pour interrompre une grossesse de moins de 10 semaines. En 2022, 252 122 avortements ont été signalés, un chiffre record. Les fournisseurs d'avortements ont reçu 100 demandes de dossiers médicaux de la part de la police concernant des infractions présumées à la loi sur l'avortement au cours des cinq dernières années.

Amendement de Tonia Antoniazzi

L'amendement de Tonia Antoniazzi vise à empêcher les femmes d'être enquêtées, arrêtées, poursuivies ou emprisonnées pour avoir interrompu leur propre grossesse. Elle soutient que ces enquêtes sont déshumanisantes et prolongées, et que les femmes concernées sont souvent extrêmement vulnérables.

Antoniazzi a déclaré que les femmes enquêtées peuvent être victimes de violences domestiques ou de trafic humain. Elle a souligné que personne ne décide d'interrompre sa grossesse à 24 semaines sans des circonstances désespérées. Son amendement maintiendrait des sanctions pour les professionnels de santé et les partenaires violents qui interrompent une grossesse en dehors de la loi existante.

Amendement de Stella Creasy

Stella Creasy a proposé un amendement rival qui viserait à établir l'accès à l'avortement comme un droit humain. Cet amendement cherche également à protéger les femmes qui ont interrompu leur grossesse d'une enquête. Creasy affirme que son amendement va plus loin que celui de sa collègue en offrant une protection à tous ceux qui garantissent l'accès à des avortements sûrs et légaux.

Elle soutient que l'amendement d'Antoniazzi ne stopperait pas les enquêtes sur les partenaires des femmes ayant avorté ni sur les médecins ayant pratiqué ces avortements. Son amendement est soutenu par 108 députés, mais pas par les fournisseurs d'avortements.

Réactions et implications

Rachael Clarke, de la British Pregnancy Advisory Service, a déclaré que l'amendement de Creasy n'est pas la bonne voie pour atteindre un changement générationnel. Elle a souligné la complexité des lois sur l'avortement, affirmant qu'il est essentiel que tout changement majeur soit bien réfléchi.

La Society for the Protection of Unborn Children a qualifié l'amendement de Creasy d'extrême et a exprimé des préoccupations quant à l'absence de justice pour les partenaires abusifs causant la mort d'un bébé à naître. La montée des enquêtes sur les avortements illégaux soulève des questions cruciales sur la protection des droits des femmes et des enfants à naître.

Conclusion

Le débat sur la dépénalisation de l'avortement en Grande-Bretagne soulève des enjeux complexes. Les amendements proposés par Tonia Antoniazzi et Stella Creasy mettent en lumière des perspectives différentes sur la protection des droits des femmes. Alors que le vote approche, le résultat pourrait avoir des implications profondes pour la législation sur l'avortement.

Publié le : 17 juin 2025
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