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Sánchez suscite le "malestar" et la "frustration" chez les alliés avec sa rébellion envers l'OTAN : "il traîne les pieds sur les dépenses en défense"

Publié le : 5 juin 2025

La position de l'Espagne sur la défense

La négative catégorique de l'Espagne à investir plus de 2 % de son PIB dans la défense a suscité un fort mécontentement parmi ses alliés de l'OTAN. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les pays qui sont plus engagés dans la défense de l'Europe. En effet, ces nations estiment que l'Espagne "traîne les pieds" en matière de dépenses militaires.

Les sources diplomatiques de plusieurs pays indiquent que la perception espagnole de la menace russe diffère considérablement de celle des pays situés à l'est, plus proches de la frontière. Certains voient les flottes fantômes de Vladimir Poutine, tandis que d'autres ne font que lire ou écouter des informations à ce sujet. Cette divergence de perspectives rend la situation d'autant plus complexe.

Les implications de la réunion de l'OTAN

Lors d'une récente réunion à Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a évoqué un objectif d'investissement de 5 % pour les pays membres. Ce plan est articulé autour d'un modèle de 3,5 % + 1,5 %, où la première partie est destinée aux dépenses de défense et la seconde aux investissements liés à la sécurité. Rutte a souligné l'importance de ces investissements pour garantir la sécurité des alliés.

Il a déclaré : "Nous vivons dans un monde différent, plus dangereux. Si nous ne faisons pas cela, nous ne serons pas en sécurité." Cette déclaration a été faite en prévision d'un sommet crucial qui se tiendra à La Haye en juin. Les pays comme la Grèce, le Portugal et l'Espagne doivent également se préparer à des investissements significatifs.

Réactions des États-Unis et des alliés

Le représentant des États-Unis à l'OTAN, Matthew Whitaker, a insisté sur le fait que la demande d'atteindre le 5 % s'applique à tous les pays, y compris l'Espagne. Il a affirmé que les États-Unis travaillent avec tous leurs alliés pour parvenir à un engagement commun en matière de défense. Cette pression met l'Espagne dans une position délicate.

Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a également évoqué les pays qui sont loin du niveau d'investissement exigé par l'administration américaine. Bien qu'il n'ait pas nommé l'Espagne, ses commentaires ont clairement visé les pays comme celui-ci qui ne respectent pas les attentes. La situation est d'autant plus compliquée pour l'Espagne, qui est perçue comme réticente à s'engager davantage.

Les défis internes de l'Espagne

La ministre de la Défense, Margarita Robles, a affirmé que l'Espagne respectera son engagement de 2 % cette année. Elle a insisté sur le fait que le plan approuvé permettra à l'Espagne d'atteindre les objectifs de capacités exigés par l'OTAN. Cependant, cette position est mal perçue par d'autres membres de l'alliance.

La situation de l'Espagne est délicate, exacerbée par des problèmes internes et une faiblesse parlementaire. Cela la place de plus en plus à l'écart des orientations de l'Union européenne et de l'OTAN. Les défis auxquels elle fait face sont nombreux, et le manque de soutien pourrait avoir des conséquences sur son rôle au sein de l'alliance.

Conclusion

En résumé, la position de l'Espagne sur l'investissement en défense suscite des inquiétudes au sein de l'OTAN. Le refus d'augmenter les dépenses au-delà de 2 % du PIB est perçu comme un signal de faiblesse. Alors que d'autres pays, sous pression, s'engagent à respecter des objectifs plus élevés, l'Espagne semble s'éloigner des attentes de ses alliés. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur sa sécurité et son rôle dans les affaires européennes.

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