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« Aidez-nous » : Des centaines de déportés des États-Unis retenus dans un hôtel au Panama

Publié le : 19 février 2025

Des migrants détenus à Panama

Dans un hôtel de luxe à Panama, des migrants récemment expulsés des États-Unis demandent de l'aide. Deux jeunes filles tiennent une pancarte sur laquelle est écrit : « Veuillez nous aider ». Le Decápolis Hotel, qui offre des vues sur la mer et des services haut de gamme, est devenu un centre de custodie temporaire pour 299 migrants sans papiers.

Le gouvernement panaméen a confirmé que ces migrants, originaires de divers pays, sont maintenant sous sa responsabilité. Bien que l'hôtel soit habituellement un lieu de détente, il est désormais sécurisé par des membres armés du Service national aéronaval du Panama, imposant des mesures strictes.

Conditions de vie des migrants

Les migrants se manifestent en levant les bras, exprimant leur désespoir. Certains affichent des messages tels que : « Nous ne sommes pas en sécurité dans notre pays ». Parmi les 299 migrants, seulement 171 ont accepté de retourner dans leur pays d'origine, laissant les autres dans une situation incertaine.

Les autorités panaméennes prévoient de transférer ce groupe vers un camp dans la province de Darién, où d'autres migrants en transit vers les États-Unis ont été accueillis. La vie quotidienne à l'hôtel a radicalement changé, limitant la liberté de mouvement des migrants.

Réactions face à la détention

Une femme iranienne vivant à Panama a rapporté que les migrants se sentent terrifiés à l'idée d'être renvoyés en Iran. Bien qu'elle ait proposé son aide en tant que traductrice, les migrants ont exprimé qu'ils n'avaient pas accès à un avocat et qu'ils ne pouvaient pas quitter leurs chambres, même pour se nourrir.

Cette situation a conduit à un renforcement des mesures de sécurité, limitant les communications avec l'extérieur. Les migrants ont été privés d'accès à Internet, rendant leur situation encore plus difficile.

Engagement du gouvernement panaméen

Le ministre panaméen de la Sécurité publique, Frank Ábrego, a déclaré que les migrants resteront en custodie temporaire pour garantir leur sécurité. Il a précisé que ceux qui ne souhaitent pas retourner dans leur pays d'origine devront envisager un troisième pays.

Des discussions diplomatiques complexes se profilent, car de nombreux migrants viennent de pays qui ne souhaitent pas les réadmettre. Cela pose un défi pour le Panama, qui doit gérer ces négociations tout en assurant la sécurité des migrants.

Conclusion

La situation des migrants au Decápolis Hotel à Panama soulève des questions sur les droits humains et les conditions de détention. Alors que certains cherchent désespérément à retourner chez eux, d'autres sont laissés dans un état d'incertitude, attendant des décisions qui pourraient changer leur avenir.

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