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Panamá Décide de Libérer des Décennies de Déportés par les États-Unis Après les Critiques des Défenseurs des Droits Humains

Publié le : 9 mars 2025

Libération des Migrants au Panama

Le Panama a décidé de libérer des dizaines de migrants qui étaient retenus dans un campement isolé après avoir été déportés par les États-Unis. Le gouvernement panaméen a choisi d'étendre leur séjour de 60 jours, car beaucoup d'entre eux se trouvent dans un limbo légal.

Situation des Migrants

Hayatullah Omagh, un Afghan de 29 ans, exprime son désespoir : "Nous sommes réfugiés. Nous n'avons pas d'argent. Nous ne pouvons pas payer un hôtel à Panama. Je ne peux pas retourner en Afghanistan sous aucune circonstance." Ses paroles illustrent la détresse de nombreux migrants.

Omagh a été libéré avec 65 autres migrants de pays comme la Chine, la Russie et le Pakistan. Ils avaient passé des semaines dans des conditions difficiles, alors que le gouvernement panaméen cherchait à « collaborer » avec Donald Trump pour dissuader d'autres migrants.

Accords de Déportation

Les migrants déportés faisaient partie d'un accord entre les États-Unis, le Panama et le Costa Rica. Cet accord prévoyait que le Panama accueillerait un grand nombre d'immigrants en attendant leur retour dans leur pays d'origine. Cependant, des avocats et des défenseurs des droits humains avertissent que ces pays deviennent des « trous noirs » pour les déportés.

La libération des migrants a été perçue comme une tentative par les autorités panaméennes de se laver les mains des accusations concernant les conditions de détention, malgré le blocage de l'accès des journalistes au camp.

Conditions de Vie au Camp

Omagh témoigne des conditions difficiles : "Un homme chinois a fait une huelga de hambre pendant une semaine en signe de protestation." De plus, des tensions ont éclaté lorsque les gardes de sécurité ont refusé de donner un téléphone à un déporté.

Les migrants, fuyant la violence et la répression dans des pays comme le Pakistan, l'Iran ou la Russie, se heurtent à des obstacles. Nikita Gaponov, 27 ans, a fui le régime de Vladimir Poutine et a été arrêté à son arrivée aux États-Unis, où on lui a refusé le droit de demander l'asile.

Assistance et Soutien

Malgré ces épreuves, Omagh se sent "alivié" d'avoir quitté le camp. Il a déjà reçu de l'aide de plusieurs associations dédiées à la protection des droits humains. Bien que les défis restent nombreux, cette assistance représente un espoir pour lui et d'autres migrants.

Les témoignages de ces migrants mettent en lumière les difficultés rencontrées par ceux qui cherchent refuge. Leur situation soulève des questions importantes sur les politiques migratoires et la protection des droits des réfugiés.

Conclusion

La libération des migrants au Panama est un pas vers la reconnaissance de leur situation précaire. Cependant, les défis persistent, et la nécessité de garantir leurs droits fondamentaux demeure cruciale. Les témoignages d'Omagh et d'autres mettent en évidence l'importance d'une réponse humanitaire face à des crises migratoires croissantes.

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