Ibáñez, le député de Compromís qui reste dans Sumar : "La législature n'a pas de sens si Sánchez ne répond pas demain"

Introduction

Suite à la division de Compromís au Congrès des Députés, un des députés de cette formation, Alberto Ibáñez, a choisi de rester dans le groupe parlementaire de Sumar. En revanche, sa collègue Águeda Micó a rejoint le Groupe Mixto. Dans une interview, Ibáñez exprime ses attentes concernant la prochaine intervention de Pedro Sánchez.

Les attentes vis-à-vis de Pedro Sánchez

Alberto Ibáñez attend de la comparution de Sánchez qu'elle marque un tournant dans la législature. Selon lui, pour que cette législature soit viable, il est crucial que le président du gouvernement garantisse qu'il n'y a pas eu de financement illégal du PSOE. De plus, il doit proposer des mesures concrètes pour lutter contre la corruption.

Ibáñez souligne que si le gouvernement ne peut pas assurer qu'il n'y a pas eu de financement illégal, cela suscite des doutes parmi les partenaires. Il espère que Sánchez inclura les mesures discutées lors d'une réunion bilatérale, car cela est essentiel pour avancer.

La responsabilité du PSOE

Ibáñez insiste sur le fait que le PSOE doit assumer ses responsabilités concernant la corruption. Il affirme que la réponse à la corruption systémique doit être collective, impliquant tous les partenaires de la coalition. Les mesures doivent être structurelles pour éviter que cela ne se reproduise.

Il mentionne également l'importance de l'agenda social et de la nécessité de légiférer sur des sujets critiques tels que le logement et les droits sociaux. Les partenaires ne doivent pas être mis dans une position où ils doivent choisir entre la corruption et l'extrême droite.

Les conséquences d'un plan insuffisant

Ibáñez souligne qu'il est essentiel d'écouter Pedro Sánchez. Si le président ne répond pas aux préoccupations des citoyens, cela remet en question la viabilité de la législature. Il avertit que si le PSOE ne prend pas ses responsabilités, il sera le seul à en porter la responsabilité.

La perception actuelle est que, malgré les tensions, Sumar pourrait ne pas avoir de conséquences. Cependant, la population attend des actions concrètes contre la corruption et une réponse claire du gouvernement.

La situation au sein de Compromís

La division au sein de Compromís est marquée par le départ de Més vers le Groupe Mixto. Ibáñez explique qu'il reste fidèle à son engagement envers 400 000 valencians. Il souligne qu'il n'y a pas eu de manquement de la part de Sumar et que la relation avec le PSOE est cruciale pour leur avenir.

Concernant le départ de Més, il s'interroge sur les véritables raisons. Selon lui, la gestion de la corruption devrait être discutée au sein du PSOE plutôt qu'avec Sumar. Il reste perplexe face à cette décision.

Vers un avenir incertain

Ibáñez se demande si Sumar a un avenir en tant qu'espace commun. Il estime que bien que Sumar ait été une bonne réponse lors des élections, des progrès sont nécessaires, notamment en matière de logement. La désaffection de l'électorat est palpable, et il est essentiel de créer un bloc plus large pour contrer l'extrême droite.

Il conclut en soulignant la nécessité d'une générosité politique. Les alliances doivent être renforcées avec d'autres forces de gauche pour créer une alternative stable au bipartisme et à l'extrême droite.

Conclusion

Alberto Ibáñez met en avant les enjeux cruciaux qui se posent à la législature actuelle. La responsabilité du PSOE et la nécessité d'unir les forces de gauche sont des éléments essentiels pour avancer. La situation au sein de Compromís et les attentes vis-à-vis de Pedro Sánchez déterminent l'avenir politique de la région.