Le député LFI Jean-Hugues Ratenon a été condamné à six mois de prison avec sursis pour conduite en état d’ivresse. Le tribunal correctionnel de Saint-Denis de la Réunion a également prononcé une suspension de neuf mois de son permis de conduire ainsi qu'une amende de 2 300 euros.
Outre la conduite en état d’ivresse, le parlementaire de 57 ans a été reconnu coupable de défaut de maîtrise de son véhicule et de refus de se soumettre aux vérifications d’alcool et de stupéfiants. Ni M. Ratenon ni ses avocats n’étaient présents lors du jugement.
Dans la nuit du 24 au 25 août 2024, la voiture de M. Ratenon, arrêtée sur la chaussée, a été percutée par une conductrice. Après l'accident, il a été transporté au CHU de Saint-Denis. Le parquet a indiqué qu'il avait refusé les tests d’alcoolémie et de dépistage de stupéfiants.
Tout au long de la procédure, le député a nié être en état d’ivresse, affirmant avoir subi un malaise. Lors du procès, il a déclaré : « Ces scènes n’ont jamais existé ». Les gendarmes, cependant, l’avaient décrit comme étant en état d’ivresse manifeste.
Les avocats de M. Ratenon, Me Jade Dousselin et Me Érick Hesler, ont plaidé pour la relaxe de leur client, arguant qu'« rien ne peut être retenu contre lui ». La défense a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes pour justifier la condamnation.
Le président du tribunal a souligné les incohérences dans les déclarations de M. Ratenon, qui a maintenu qu'il n'avait eu aucune interaction avec les gendarmes. Cela a soulevé des questions sur la crédibilité de sa version des faits.
Après cette décision, Jean-Hugues Ratenon a désormais dix jours pour faire appel. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur sa carrière politique et son image publique.
La condamnation a suscité des réactions variées, et il est probable que ce cas soit suivi de près par les médias et le public. La question de la responsabilité des élus en matière de conduite est plus que jamais d’actualité.
La condamnation de Jean-Hugues Ratenon pour conduite en état d’ivresse soulève des enjeux importants concernant la responsabilité des élus. Alors qu'il conteste les faits, l'affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les représentants politiques dans leur vie personnelle. L'issue de cet appel pourrait avoir des conséquences significatives pour son avenir.