
Quatre députés du Parti travailliste ont vu leur mandat rétabli après avoir été suspendus pour avoir défié les réformes sociales. Chris Hinchliff, représentant de North East Hertfordshire, a été suspendu avec Neil Duncan-Jordan, député de Poole, Brian Leishman, député d'Alloa et Grangemouth, et Rachael Maskell, députée de York Central.
Ces députés avaient voté contre le Welfare Reform Bill du gouvernement en juillet. Selon la BBC, leur mandat a été rétabli après des discussions avec le chef des whips, Jonathan Reynolds, vendredi dernier.
Hinchliff a déclaré : "Mon objectif reste de servir les communautés de North East Hertfordshire et de contribuer à la mission historique du Parti travailliste." Avant leur suspension, tous les quatre avaient déjà défié le gouvernement à plusieurs reprises.
Ce groupe faisait partie des 47 députés travaillistes qui s'étaient opposés aux coupes proposées dans le domaine social en juillet, ce qui a contraint les ministres à réviser leurs plans. La rébellion a affaibli l'autorité du Premier ministre Sir Keir Starmer, déjà affaiblie par plusieurs revers de politique.
Duncan-Jordan a exprimé sa satisfaction : "Je suis heureux d'avoir retrouvé le mandat. Je continue de travailler dur pour mes électeurs à Poole." Il a ajouté qu'il défendrait les valeurs du Parti travailliste, en luttant contre la pauvreté et en améliorant les conditions de vie.
Maskell, pour sa part, s'est dite "reconnaissante" d'avoir récupéré son mandat. Elle a souligné la responsabilité du Parti travailliste de réparer les services publics et de sortir les gens de la pauvreté, en particulier avec 4,5 millions d'enfants vivant dans des conditions précaires.
Ce rétablissement intervient alors que le Parti travailliste fait face à un mois difficile au gouvernement. Les députés s'inquiètent de l'augmentation des impôts lors du prochain budget. Lucy Powell, nouvelle vice-chef du Parti travailliste, a exhorté le gouvernement à ne pas augmenter les impôts.
Elle a déclaré à la BBC que le gouvernement "devrait respecter" sa promesse de ne pas augmenter l'impôt sur le revenu, la taxe nationale ou la TVA. Cette situation souligne les tensions internes au sein du Parti travailliste, alors que la pression monte sur les dirigeants pour répondre aux préoccupations des électeurs.
Le rétablissement des mandats pour ces quatre députés témoigne des défis auxquels le Parti travailliste est confronté. Les tensions internes et les préoccupations concernant les politiques fiscales continuent de façonner le paysage politique. Les députés rétablis semblent déterminés à continuer leur lutte pour les valeurs du Parti et à répondre aux besoins de leurs électeurs.