Un incident inattendu a eu lieu lors du vote de l'article 8ter de la proposition de loi visant à lutter contre le narcotrafic. Ce moment, censé être crucial, a été perturbé par des problèmes techniques. À 22 heures, la présidente de séance, Naïma Moutchou, a annoncé l'ouverture du scrutin. Les députés, impatients, ont tenté de voter.
Malheureusement, le résultat a été surprenant : votants 0, pour 0, contre 0. Cela a provoqué une confusion générale. Les deux machines de vote étaient en panne, et deux autres tentatives ont échoué. Cela a forcé une suspension de séance, qui devait durer cinq minutes, mais a finalement pris quarante minutes.
Les députés ont dû se mettre d'accord sur la procédure de vote. Finalement, ils ont décidé d'appeler chaque député pour voter manuellement, ce qui a prolongé la séance tard dans la nuit. Le temps pressait, car l'examen de cette loi devait être terminé avant vendredi soir.
Avant cet incident, Bruno Retailleau avait anticipé un revers. Il se trouvait face à une majorité de députés opposés à l'une des dispositions les plus sensibles du texte. Ce dernier a été jugé attentatoire aux libertés publiques par ses détracteurs. En commission des lois, une large majorité l'a balayé.
Le gouvernement espérait que des amendements seraient déposés pour faire avancer le texte. Cependant, une majorité de députés a clairement exprimé son refus. Ils ont jugé la proposition trop technique et introduite sans examen préalable.
Le ministre de l'Intérieur a tenté de convaincre les députés de la nécessité d'agir sur le chiffrement des données. Il a affirmé que cette question doit être abordée dès maintenant. Pourtant, il n'a réussi à obtenir le soutien que de quelques députés LR présents, notamment d'un Olivier Marleix très déterminé.
Malgré ses efforts, il a fait face à une forte opposition. Le Rassemblement national et la gauche étaient contre, tout comme de nombreux députés Ensemble pour la République. Retailleau a reconnu que le rejet de cet amendement était imminent.
Ce vote chaotique met en lumière les tensions politiques autour de la lutte contre le narcotrafic et le chiffrement des données. Les défis techniques rencontrés ont compliqué un processus déjà délicat. Les députés devront trouver des moyens efficaces pour avancer sur ce sujet sensible à l'avenir.