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Des députés travaillistes nerveux divisés sur les coupes dans les prestations

Publié le : 23 mai 2025

Introduction

Cette semaine, Sir Keir Starmer et ses ministres ont intensifié leurs efforts pour convaincre les députés du Parti travailliste de soutenir ce qui pourrait être la plus grande rébellion contre son gouvernement. Des dizaines de députés ont exprimé des préoccupations concernant des coupures de prestations de 5 milliards de livres par an d'ici 2030, et leur impact potentiel sur les personnes handicapées.

Les préoccupations des députés

Les réformes des prestations pour handicapés ont profondément divisé le parti, laissant beaucoup se demander : quel est le véritable objectif du Parti travailliste ? Lors d'une réunion, Sir Keir a qualifié ce paquet de réformes de cause travailliste, mais le soutien des députés reste incertain.

Le mois prochain, les députés devront décider s'ils soutiennent cette cause lors du vote sur les changements de prestations au Parlement. La pression monte sur les ministres pour qu'ils modifient leurs plans de bien-être, alors que des députés aux opinions divergentes expriment leur position.

Valeurs conflictuelles

Pour les critiques, l'idée qu'un gouvernement travailliste prive certains malades et handicapés de paiements de sécurité sociale est inacceptable. Cela rappelle l'époque où le parti s'opposait aux coupes budgétaires du gouvernement conservateur. Bien que Jeremy Corbyn ne soit plus à la tête du parti, cette pensée persiste, surtout parmi les nouveaux députés.

Neil Duncan-Jordan, député de Poole, a signé une lettre avec 40 autres députés, affirmant que les changements étaient "impossibles à soutenir". Il s'inquiète particulièrement des propositions rendant plus difficile la demande de paiement d'indépendance personnelle pour les personnes handicapées ayant des conditions moins sévères.

Les perspectives de soutien

Pour Alex Ballinger, député de Halesowen, le Parti travailliste doit se concentrer sur l'augmentation des opportunités pour les plus vulnérables. Il souligne l'importance d'améliorer les résultats de vie pour ceux qui ont besoin de soutien. Les réformes de bien-être devraient inclure des mesures pour aider les personnes handicapées à travailler sans risquer de perdre leurs droits.

Les ministres espèrent que ces efforts augmenteront l'emploi parmi les bénéficiaires, alors que 2,8 millions de personnes sont économiquement inactives en raison de maladies de longue durée. Si rien ne change, la facture des prestations de santé et d'invalidité pourrait atteindre 70 milliards de livres par an d'ici la fin de la décennie.

Une division au sein du parti

Malgré la division sur les questions de bien-être, certains députés partagent des préoccupations communes. Ballinger et Duncan-Jordan font partie des 194 députés qui ont des majorités inférieures au nombre de demandeurs de Pip dans leurs circonscriptions. Les changements de prestations n'affecteront pas tout le monde, mais les militants handicapés exhortent ces députés à voter contre les réformes.

Le vote est prévu pour juin, alors que le gouvernement tentera de faire passer une nouvelle loi sur les paiements de bien-être. Bien que le Parti travailliste ait une large majorité, un malaise persiste parmi les députés, certains suggérant qu'ils ne soutiendront pas le projet de loi dans sa forme actuelle.

Conclusion

Alors que la pression monte, Sir Keir Starmer et son gouvernement doivent naviguer à travers ces eaux tumultueuses. La réponse des députés lors du vote prochain révélera leur interprétation des valeurs travaillistes en matière de bien-être. La situation actuelle soulève des questions cruciales sur l'avenir du soutien social au Royaume-Uni.

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