Le municipalité de Zaragoza a réussi à réduire la dette de la ville à 571 millions d'euros en 2024, soit 32 millions de moins qu'en décembre 2023. Cette diminution permet à la ville de sortir du tutelage financier exercé par le Gouvernement d'Aragon, un fait inédit en 40 ans.
Cette réduction de la dette entraîne un ratio de dette vive sur les revenus courants estimé à 71%, ce qui est en dessous du seuil de 75%. Ce seuil impose aux administrations autonomiques de surveiller les municipalités. En 2019, le ratio de d'endettement était de 116%, illustrant ainsi une diminution progressive au cours des cinq dernières années.
Durant cette période, le Conseil municipal a réussi à réduire sa dette de 31%, ce qui représente un allégement de 259 millions d'euros. Cela a permis de redresser des finances municipales qui affichaient un décit de 830 millions d'euros, hérité principalement de l'époque où Juan Alberto Belloch (PSOE) était maire.
Ces résultats témoignent d'un effort significatif pour améliorer la situation financière de la ville. Malgré ces progrès, Zaragoza demeure l'une des villes les plus endettées d'Espagne, mais elle parvient à obtenir son indépendance financière, un objectif régulièrement réaffirmé par la municipalité.
Avec ces données, Zaragoza se positionne dans une meilleure compétitivité pour attirer des investissements. La capacité à exécuter certains projets devient plus réaliste, renforçant ainsi la position économique de la capitale aragonaise.
La réduction de la dette est un pas important vers une gestion financière autonome. Cela permet à la ville de planifier des initiatives futures sans être contrainte par des restrictions financières externes.
En somme, la réduction de la dette de Zaragoza à 571 millions d'euros représente une avancée majeure pour la ville. Cela marque un tournant dans sa gestion économique et lui permet d'aspirer à un avenir plus stable et compétitif. Les efforts déployés au cours des dernières années portent enfin leurs fruits, offrant une perspective encourageante pour les citoyens et les investisseurs.