« Studio Sex » et « Menaces de Hitman » : Des Initiés Témoignent sur l'Empire Musical de Diddy dans les Années 90

Introduction

Dans les années 90, Diddy, alors connu sous le nom de Puff Daddy, a bâti un empire musical avec sa maison de disques Bad Boy Records. Cependant, des allégations troublantes émergent aujourd'hui, mettant en lumière des comportements inappropriés et des menaces au sein de cette industrie. Cet article explore les témoignages d'anciens employés qui ont vécu des événements choquants.

Menaces et comportements inappropriés

Daniel Evans, un ancien cadre de Bad Boy Records, se souvient d'une menace lancée par Diddy : "J'ai tellement d'argent maintenant que je pourrais engager quelqu'un pour te tuer." Cette déclaration, faite en 1997, illustre la pression et le pouvoir que Diddy exerçait sur ses employés. Evans décrit un environnement où la violence verbale et les comportements inappropriés étaient monnaie courante.

Plusieurs anciens employés rapportent avoir été témoins de scènes où Diddy avait des relations sexuelles avec des femmes dans le studio. Une employée a même été sollicitée pour apporter des préservatifs. Ces incidents soulèvent des questions sur la culture de l'entreprise et le traitement des femmes dans l'industrie musicale de l'époque.

Utilisation des fonds de l'entreprise

Des témoignages indiquent que des fonds de l'entreprise étaient utilisés pour faire venir des femmes de tout le pays pour satisfaire les désirs des artistes. Evans, qui gérait les budgets, a confirmé que des sommes considérables étaient allouées à ces dépenses. "C'était probablement des milliers de dollars", dit-il, soulignant que ces pratiques étaient intégrées dans les dépenses d'enregistrement.

Les demandes de Diddy étaient souvent gérées par ses assistants personnels, qui devaient organiser des voyages pour des femmes qu'il fréquentait. Cela soulève des préoccupations sur l'éthique et la moralité dans la gestion de l'entreprise.

Culture au sein de Bad Boy Records

Felicia Newsome, ancienne directrice du studio Daddy's House, décrit une culture où les comportements inappropriés étaient fréquents. Elle se souvient d'un incident où Diddy était en sous-vêtements, demandant à un employé d'apporter des préservatifs. "Je lui ai dit de ne jamais demander ça ici", raconte-t-elle, indiquant qu'elle a dû établir des limites claires.

La dynamique au sein de Bad Boy Records était marquée par une jeunesse insouciante, où des relations inappropriées entre employés et stagiaires étaient courantes. Evans évoque un moment inconfortable avec une jeune fille de 14 ans, qui lui a fait des avances, révélant ainsi la vulnérabilité de l'environnement de travail.

Accusations et conséquences

Les accusations portées contre Diddy se multiplient, notamment des allégations de viol et de trafic sexuel. Une ancienne collaboratrice a déclaré avoir été agressée par lui lors d'une fête en 1995, affirmant qu'il lui avait dit de ne rien révéler sous peine de disparaître. Les avocats de Diddy ont fermement nié toutes ces allégations, les qualifiant de fictions.

Alors que Diddy se prépare à faire face à ces accusations, de nombreux anciens employés s'interrogent sur la personne qu'ils ont connu. "Ces accusations me surprennent", déclare Jeffery Walker, un ami proche de Diddy. Cette dissonance entre l'image publique de Diddy et les allégations en cours soulève des questions profondes sur la nature humaine et le pouvoir.

Conclusion

Les révélations concernant Diddy et Bad Boy Records mettent en lumière des comportements troublants au sein de l'industrie musicale des années 90. Alors que les accusations continuent d'affluer, l'avenir de Diddy reste incertain. Les témoignages d'anciens employés révèlent un monde où le pouvoir et l'argent ont parfois permis des abus inacceptables, laissant un héritage complexe à démêler.