La décision de Donald Trump de bombarder trois installations nucléaires en Iran a profondément déstabilisé l'Europe. Cette action a été prise sans respecter la fenêtre de deux semaines pour négocier une solution pacifique, laissant les dirigeants européens dans une situation difficile.
Moins de 48 heures après la rencontre à Genève, Emmanuel Macron a exprimé sa préoccupation face aux attaques américaines. Il a convoqué le Conseil National de Défense et Sécurité pour discuter de la situation.
Dans un effort pour maintenir la diplomatie, Macron a contacté le président iranien, Masoud Pezeshkian, pour demander une désescalade des tensions et un retour aux négociations.
Les réactions des dirigeants européens ont été fragmentées. Keir Starmer, le premier ministre britannique, a soutenu les actions de Trump, affirmant que le programme nucléaire iranien représente une menace pour la sécurité internationale.
En revanche, d'autres, comme la vice-présidente de la Commission Européenne, Kaja Kallas, ont appelé à un retour à la table des négociations pour éviter une escalade supplémentaire.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé des préoccupations concernant les attaques américaines. Il a insisté sur le fait que Paris n'a pas participé à la planification des frappes.
Barrot a également appelé les parties à agir avec modération pour éviter une prolongation du conflit, plaidant pour une solution négociée.
En France, la droite a largement soutenu les actions de Trump. Jean Philippe Tanguy, du groupe parlementaire Agrupation Nationale, a qualifié l'opération de réussite militaire.
À l'inverse, Jean-Luc Mélenchon a condamné les frappes, accusant Trump et Netanyahu de mettre en danger l'humanité pour satisfaire leur domination.
Les événements récents ont mis en lumière les tensions croissantes entre l'Europe et les États-Unis concernant l'Iran. Alors que certains soutiennent les actions militaires, d'autres appellent à la diplomatie et à la paix. L'avenir de la négociation dépendra des choix faits par chaque partie dans les jours à venir.