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Trois États Mentaux Qui Ont Conduit À La Digitalisation : "Nous N'Étions Pas Prudents En Exigeant Des Preuves Avant De Les Implanter"

Publié le : 20 mars 2025

Introduction

La Communauté de Madrid s'engage cette semaine dans un processus de suppression des tablettes dans les salles de classe, suivant l'exemple de la Suède. Cette décision soulève des questions essentielles sur l'impact des dispositifs numériques sur l'apprentissage des jeunes.

Résultats de la recherche

Au Canada, l'Institut National de Santé Publique du Québec a réalisé une revue de la littérature sur l'utilisation des technologies en classe. Les résultats montrent que, dans le meilleur des cas, ces appareils n'apportent pas de bénéfices significatifs à l'apprentissage. Dans le pire des cas, ils nuisent à la cognition des élèves.

Cette digitalisation des salles de classe est souvent perçue comme une erreur majeure. La question demeure : pourquoi n'avons-nous pas débattu de l'opportunité d'introduire ces technologies dans nos écoles ?

Les intérêts économiques

Il est souvent mentionné que les intérêts économiques de l'industrie technologique ont été le principal moteur de cette digitalisation. Cependant, il est crucial de s'interroger sur les conséquences de cette tendance sur l'éducation. La modernité ne devrait pas être synonyme d'absence de réflexion critique.

Il est essentiel de rappeler que l'absence de preuves tangibles avant le déploiement de ces technologies a conduit à une adoption aveugle. Nous avons négligé d'exiger des résultats concrets avant de nous engager dans cette voie.

Les états mentaux influents

La croyance en la nouveauté

Le premier état mental qui influence notre perception est celui qui nous pousse à croire que le nouveau est toujours meilleur. Cette conviction a conduit à une adoption précipitée des technologies sans évaluation critique de leur pertinence dans l'éducation.

Nous avons considéré la technologie comme un symbole de progrès, évitant ainsi tout débat sur son intégration dans nos pratiques pédagogiques. Cette attitude a engendré un manque de prudence, tant dans l'exigence d'évidences que dans l'attente de résultats.

La fascination pour la technologie

Le deuxième état mental est celui de la fascination pour la nouveauté technologique. Cette admiration peut nuire à notre capacité à évaluer objectivement l'impact des nouvelles technologies sur l'éducation. Nous risquons de voir ces innovations comme des solutions miracles.

En réalité, la réalité de ces outils peut rapidement s'estomper, et leur pertinence peut devenir obsolète. Il est donc prévisible que les tablettes, perçues comme essentielles, soient un jour reléguées au second plan.

La modération et ses conséquences

Le troisième état mental est celui du tibéralisme, qui prône un équilibre entre l'utilisation des technologies et l'abstinence. Cette approche modérée peut conduire à une acceptation passive des outils numériques sans chercher l'excellence dans l'éducation.

La prudence ainsi définie peut se transformer en silence ou en lâcheté face aux effets néfastes de la technologie. Ce manque d'engagement peut compromettre la capacité d'éduquer les élèves dans une vie vertueuse.

Conclusion

En somme, pour tirer des leçons de l'erreur de la digitalisation, il est essentiel d'adopter une attitude intemporelle. Nous devons aspirer à ce qui a toujours constitué une éducation de qualité, indépendante des fluctuations technologiques. La réflexion critique et le discernement devraient guider nos choix éducatifs à l'avenir.

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