L'Iran a toujours une issue pour la diplomatie, affirme Lammy

Introduction

Le secrétaire aux Affaires étrangères, David Lammy, a appelé l'Iran à saisir "la sortie" et à revenir à la table des négociations. Cette déclaration intervient après des frappes américaines sur le programme nucléaire iranien, des actions qui pourraient avoir des conséquences durables.

Appel à la diplomatie

Lammy a averti que toute réaction de l'Iran, comme des frappes sur des bases américaines, serait une "erreur catastrophique". Il a transmis un message au ministre iranien des Affaires étrangères pour qu'il le relaye à la direction iranienne, les incitant à prendre au sérieux leur programme nucléaire.

Il a également mentionné qu'il y avait encore une possibilité de négociation et a discuté de cela avec le ministre iranien par téléphone. Lammy a souligné que le Royaume-Uni, avec ses partenaires du G7, incitait l'Iran à s'engager sérieusement.

Position du Royaume-Uni

Le Premier ministre, Sir Keir Starmer, a précisé que le Royaume-Uni n'était pas impliqué dans les frappes américaines sur trois installations nucléaires en Iran. Il a exprimé des préoccupations concernant le risque d'escalade et a rassuré le public que le gouvernement faisait tout pour stabiliser la situation.

Interrogé sur la légalité des frappes, Lammy a déclaré qu'il ne contestait pas leur légitimité, tout en affirmant qu'il n'y avait pas d'équivalence morale avec l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie.

Enrichissement de l'uranium

Lammy a indiqué que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait confirmé un enrichissement de 60%. Il a noté que l'Iran continuait de dissimuler ses actions et que les efforts diplomatiques n'avaient pas empêché l'enrichissement de l'uranium.

Il a averti que si l'Iran obtenait des armes nucléaires, cela entraînerait une prolifération nucléaire au Moyen-Orient, rendant le monde beaucoup plus dangereux. Lammy a plaidé pour une solution diplomatique, soulignant que l'expertise et certains matériaux nucléaires existent toujours en Iran.

Réactions politiques

James Cartlidge, secrétaire d'État à la Défense de l'opposition, a exprimé le soutien des conservateurs à l'opération militaire américaine. Il a déclaré que le message clé était de montrer un soutien à Israël et aux États-Unis, en insistant sur l'importance d'empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires.

Concernant l'implication du Royaume-Uni dans le conflit, il a jugé qu'il était "trop tôt pour spéculer", tout en saluant la décision du secrétaire à la Défense d'envoyer des avions et des ressources militaires au Moyen-Orient.

Conclusion

La situation en Iran demeure tendue, avec des enjeux diplomatiques critiques. Lammy et le gouvernement britannique continuent de plaider pour un dialogue constructif, tout en restant vigilants face aux développements militaires. La nécessité d'une approche diplomatique reste primordiale pour éviter une escalade des tensions.