Justo Vicente Pelegrini, ancien directeur d'Acciona Construcciones, a été licencié le 16 juin après avoir été mentionné dans un rapport de la UCO de la Guardia Civil. Ce rapport est lié à l'affaire connue sous le nom de caso Koldo. Un juge l'a convoqué comme témoin dans une affaire de licenciement abusif concernant un autre cadre de l'entreprise.
Un collègue, également cadre, a porté plainte contre Acciona après avoir été licencié pour avoir dénoncé des pratiques de corruption concernant l'attribution de contrats publics. À la demande de l'avocat de ce salarié, le tribunal social numéro 11 de Séville a accepté que Pelegrini témoigne.
Le 13 mars 2024, Pelegrini devait se présenter au tribunal. Malgré l'obligation légale de témoigner, il ne s'est pas présenté, risquant des sanctions. Des sources judiciaires rapportent qu'il a ignoré cette citation.
En décembre 2021, l'employé licencié avait dénoncé des pratiques frauduleuses par le directeur des Services Urbains, qui dépendait de Pelegrini. La sentence indique que ce directeur a exercé des pressions sur des fonctionnaires pour obtenir des informations avant la publication des appels d'offres.
En mai 2024, le juge a donné raison à l'employé licencié, ordonnant à Acciona de le réintégrer et de le dédommager. Lors de son licenciement, il était le délégué de la zone sud de l'Espagne. Le juge a souligné que les faits dénoncés avaient une base objective.
Acciona a mis fin à la collaboration avec Pelegrini après que son nom ait été mentionné dans un rapport de la UCO, lié à Santos Cerdán, ancien secrétaire du PSOE, actuellement en prison pour corruption.
Pelegrini est mentionné comme un interlocuteur de Koldo García, ancien chauffeur de l'ex-ministre José Luis Ábalos. Dans des enregistrements interceptés, García évoque des rencontres avec Santos, indiquant des manœuvres pour placer des personnes dans des postes clés.
Ces révélations mettent en lumière des réseaux de corruption dans l'attribution de contrats publics. Les implications de cette affaire continuent de se développer, soulevant des questions sur la transparence au sein d'Acciona et des pratiques dans le secteur public.
L'affaire Pelegrini révèle des problèmes systémiques au sein d'Acciona et soulève des préoccupations sur la corruption dans le cadre des marchés publics. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur l'entreprise et sur les pratiques de gestion des ressources publiques en Espagne.