Un subinspector de la police de Granada, récemment nommé chef des études de l'École de la Police Locale, V.G.B., sera jugé le 8 octobre pour des accusations de maltraitance envers son ex-femme et leurs deux filles. Ce procès s'inscrit dans un contexte de violences conjugales qui suscite une forte attention médiatique.
Parallèlement, un tribunal examine également les actions de l'accusé et de six de ses collègues pour avoir accédé de manière irrégulière au dossier Viogén de la victime. Cette enquête vise à déterminer si des informations ont été obtenues pour surveiller la victime.
Dans le cadre de l'affaire principale de violence de genre, la Fiscalité réclame six ans et dix mois de prison pour l'accusé, qui fait face à des accusations de violence physique et psychologique. La partie civile, représentée par l'avocat Mariano Vargas, demande une peine de plus de 15 ans.
Les événements jugés se sont déroulés à partir de 2017, période durant laquelle l'accusé aurait exercé des agressions physiques et verbales, ainsi que des comportements de contrôle. Selon l'accusation, ces actions étaient motivées par son caractère machiste et jaloux.
Les violences physiques incluent des empujones, des coups à la tête et au bras. Les agressions ne ciblaient pas uniquement la mère, mais également les filles, notamment la plus âgée, qui aurait subi des lésions.
De plus, l'accusé aurait accédé à des contacts et des photos personnelles de son ex-femme, sans son consentement. Il aurait utilisé un traceur technologique pour surveiller ses déplacements et ses relations.
Ce comportement soulève des questions sur la protection des victimes de violence domestique et la responsabilité des autorités face à de tels abus.
Le Juzgado de Instrucción 4 de Granada enquête également sur des accusations de révélation de secrets, impliquant l'accès à des données sensibles dans le système Viogén. Cette situation met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue concernant les comportements des agents de police.
La semaine dernière, l'accusé a été arrêté pour avoir enfreint une ordonnance de restriction, ce qui a conduit à un nouveau processus judiciaire. Le tribunal a ordonné sa libération sous conditions strictes, interdisant tout contact avec la victime.
Le cas a suscité une mobilisation importante, avec environ 300 personnes se rassemblant à Cúllar Vega pour condamner la violence de genre. Ce rassemblement fait écho à l'assassinat d'Ana Orantes en 1997, une tragédie qui reste gravée dans les mémoires.
Le conseil municipal de Granada a précisé que la nomination de V.G.B. à son poste actuel a été effectuée selon les instructions judiciaires, sans privilèges ni promotions. Cette clarification vise à dissiper toute ambiguïté sur la gestion de cette affaire délicate.
Cette affaire souligne l'importance de la lutte contre la violence de genre et la nécessité d'une justice efficace. Les événements à venir, y compris le procès de l'accusé, seront scrutés de près par la société. La vigilance et la solidarité sont essentielles pour soutenir les victimes et prévenir de futures violences.