Le directeur de London Pride suspendu après une prétendue utilisation abusive de fonds

Suspension du directeur de Pride à Londres

Le directeur général de Pride in London, Christopher Joell-Deshields, a été suspendu en raison d'une enquête interne. Cette enquête concerne des allégations de harcèlement envers un bénévole handicapé et de l'utilisation inappropriée de bons offerts par un sponsor pour acheter des parfums de luxe.

Les allégations graves

Depuis 2021, M. Joell-Deshields est à la tête de l'organisation. Plusieurs bénévoles et directeurs ont exprimé leurs préoccupations concernant ces allégations. Ils craignent que cela nuise à l'un des plus grands événements de fierté en Europe, surtout en cette période précaire pour les organisations de fierté au Royaume-Uni.

Les accusations portent sur la mauvaise utilisation des dons et sur une culture de harcèlement au sein de l'organisation. Cette dernière compte plus d'une centaine de bénévoles à l'année et trois employés rémunérés.

Réactions de l'organisation

Les accusations incluent l'utilisation de bons pour acheter des fragrances de luxe, ainsi que des haut-parleurs et des écouteurs Apple. Des allégations de culture toxique ont également été rapportées, notamment par un bénévole handicapé ayant reçu des messages de harcèlement via WhatsApp de M. Joell-Deshields.

De plus, une dispute légale distincte est en cours, concernant des allégations de discrimination envers les bénévoles handicapés. Suite à ces révélations, un nouveau conseil d'administration de London LGBT Community Pride a suspendu M. Joell-Deshields.

Position de M. Joell-Deshields

Dans une déclaration, M. Joell-Deshields a affirmé qu'il ne reconnaissait pas l'autorité du nouveau conseil. Il a déclaré : "Je reste dans mon rôle de directeur général de Pride in London et en tant que directeur de London LGBT Community Pride CIC."

Il a insisté sur le fait que les questions juridiques et de gouvernance relèvent de l'organisation elle-même et doivent être traitées par les voies appropriées.

Impact sur la communauté

Les allégations surviennent à un moment où les organisations de fierté au Royaume-Uni font face à une baisse de soutien financier et de bénévoles. Plusieurs bénévoles de Pride in London craignent que ces accusations nuisent à la crédibilité de l'organisation, rendant plus difficile l'obtention de nouveaux financements.

Un bénévole, souhaitant rester anonyme, a mentionné que beaucoup avaient du mal à s'exprimer en raison de l'état très fragile des organisations de fierté au Royaume-Uni, tandis qu'un autre a souligné la frustration croissante face à une culture de harcèlement.

Conclusion

La situation actuelle chez Pride in London soulève de sérieuses préoccupations au sein de la communauté. Les allégations de harcèlement et de mauvaise gestion des fonds mettent en péril l'image de l'organisation et son fonctionnement. Il est crucial que ces questions soient résolues rapidement pour assurer un avenir stable et inclusif pour tous les bénévoles et participants.