Depuis 389 jours, le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, a nommé Paz Santa Cecilia comme directrice générale de l'Institut National des Arts Scéniques et de la Musique (INAEM). L'objectif de cette nomination était de réformer complètement l'organisme, qui n'a pas changé depuis sa création en 1985. Cette réforme était attendue depuis longtemps, notamment depuis la période de José Luis Rodríguez Zapatero.
Récemment, le ministre et la directrice ont présenté la première partie du projet de réforme. Ce lundi, ils ont informé les directeurs des unités et les syndicats avant de faire une annonce publique lors d'une conférence de presse. Ce changement implique que l'INAEM se verra retirer certaines fonctions de promotion des arts scéniques et de la musique.
À partir de maintenant, l'INAEM se concentrera uniquement sur les fonctions de production, d'exhibition et de programmation. Les responsabilités économiques seront directement intégrées dans la nouvelle Direction Générale des Arts Scéniques et de la Musique, plutôt que de rester dans l'organisme autonome.
Paz Santa Cecilia continuera d'assumer ses fonctions de directrice générale tout en dirigeant l'organisme. Cette double fonction vise à renforcer la cohérence et l'efficacité de la direction. Les changements prévus devraient permettre à l'organisme de mieux répondre aux besoins actuels du secteur culturel.
Le ministre a souligné que cette réforme vise à améliorer la capacité et l'efficacité de l'INAEM, qui a souvent été critiqué pour son manque de réactivité. Les deux structures, bien que différentes, partageront des valeurs et des objectifs communs.
Ernest Urtasun a confirmé que le ministère des Finances et de la Fonction Publique ont donné leur accord pour cette première étape de réforme. Cela permettra de modifier l'organigramme du ministère avec la création d'un nouveau département. Ce changement est perçu comme une opportunité pour améliorer l'organisation et répondre aux attentes du secteur.
Selon Urtasun, cette évolution est essentielle pour que l'INAEM puisse s'adapter aux réalités actuelles. Le ministre a indiqué que les structures vont coexister tout en poursuivant des objectifs communs.
Le 17 janvier, il a été rapporté que l'équipe de Santa Cecilia travaillait sur cette réforme dans le plus grand secret. Au cours des derniers mois, la directrice a tenu plusieurs réunions avec des acteurs du secteur culturel pour recueillir des idées. Ces échanges visent à aboutir à une réforme complète de l'INAEM, qui est actuellement perçu comme obsolète.
Les acteurs du secteur attendent avec impatience les résultats de cette réforme, qui pourrait revitaliser l'organisme et répondre aux défis contemporains. La nécessité de moderniser l'INAEM est devenue une priorité pour le ministre et sa directrice.
En conclusion, la réforme de l'INAEM représente un tournant important pour le secteur culturel en Espagne. Avec la nomination de Paz Santa Cecilia et le soutien du ministre, des changements significatifs sont à l'horizon. Les attentes sont élevées, et il sera crucial de suivre l'évolution de cette réforme dans les mois à venir.