Les dirigeants du G7 peuvent-ils encore trouver un terrain d'entente ?
Introduction
À l'occasion du 50e sommet des démocraties mondiales, il est incertain de savoir dans quelle mesure les dirigeants du G7 peuvent encore s'accorder. Ce manque de consensus souligne à quel point le monde a évolué ces derniers mois.
Un passé de coopération
Il y a cinquante ans, les leaders de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis se sont réunis dans un château près de Paris. Ils ont émis la Déclaration de Rambouillet, un document de principes et d'engagements. Ils ont affirmé leur responsabilité envers des sociétés démocratiques ouvertes, consacrées à la liberté individuelle.
Ce groupe s'est engagé à renforcer la coopération internationale et à restaurer la croissance du commerce mondial. En 1976, avec le Canada à la table, les dirigeants ont reconnu l'importance de travailler ensemble sur des problèmes économiques communs.
Les défis contemporains
Lors du sommet de 2024 en Italie, le G7 a produit un communiqué commun de près de 20 000 mots sur des sujets variés, comme l'invasion de l'Ukraine par la Russie et le changement climatique. Le pronom "nous" y apparaissait de nombreuses fois, illustrant une certaine unité.
Cependant, en 2025, il est difficile de déterminer combien de points les dirigeants peuvent encore s'accorder. Ce manque de consensus met en lumière les changements récents dans le paysage géopolitique.
Les souvenirs de Charlevoix
Le sommet de Charlevoix en 2018 a laissé des cicatrices. Après des discussions tendues, Donald Trump a renoncé au communiqué final, provoquant des tensions. Ce souvenir pèse sur les attentes du sommet de Kananaskis.
Un responsable canadien a suggéré que les dirigeants pourraient signer des déclarations plus étroites sur des questions spécifiques, plutôt qu'un communiqué large. Cela pourrait ressembler à la déclaration succincte de Biarritz en 2019.
Les enjeux actuels
Le sommet de Kananaskis se tiendra dans un contexte de guerre commerciale entre certains pays. Mark Carney, le Premier ministre, vise à éviter un nouvel incident. Cela pourrait impliquer des accords moins ambitieux, axés sur des priorités officielles.
Des experts suggèrent qu'il est crucial de garder les États-Unis engagés, même sur des priorités plus limitées. Cela pourrait permettre aux autres nations de renforcer leur coopération sur des questions comme le changement climatique.
Conclusion
Si les dirigeants du G7 ne parviennent plus à s'accorder sur des enjeux majeurs, il est légitime de s'interroger sur la pertinence de cette institution. Malgré les tensions, la rencontre reste un espace de dialogue essentiel pour aborder les défis mondiaux.
