
Des informations alarmantes émergent concernant l'utilisation d'un dispositif cardiaque par deux des principaux centres de transplantation au Royaume-Uni. Malgré des préoccupations connues sur sa sécurité, ces hôpitaux ont continué à l'implanter, mettant ainsi des patients en danger.
En 2018, le NHS a soulevé des préoccupations sérieuses au sujet d'un dispositif cardiaque, le Medtronic LVAD. Parmi les patients qui ont reçu ce dispositif, près de la moitié sont décédés dans les trois ans suivant l'implantation. Cela soulève des questions sur la responsabilité des hôpitaux qui ont continué à l'utiliser.
La mère de Greg Marshall, un patient décédé après avoir reçu ce dispositif, a exprimé son indignation. Elle a déclaré être "dégoûtée et choquée" par la situation. Les cardiologues des hôpitaux étaient également consultants rémunérés pour le fabricant, ce qui pose des questions éthiques sur leur jugement.
Une audit préliminaire effectué par NHS Blood and Transplant a révélé que 45 % des patients ayant reçu le dispositif Medtronic étaient décédés dans les deux ans, contre seulement 15 % pour le dispositif Abbott. Ces chiffres soulignent une disparité inquiétante dans les résultats cliniques.
Malgré ces résultats, les hôpitaux concernés ont contesté la fiabilité des données. Ils ont continué à utiliser le dispositif jusqu'à ce que Medtronic le retire du marché en juin 2021 pour des raisons de safety.
Les patients, comme Greg Marshall, ont subi des complications graves suite à l'implantation de ce dispositif. Après avoir souffert d'une défaillance cardiaque aiguë, Greg a reçu le dispositif sans être informé des risques à long terme. Sa famille n'a pas été suffisamment informée des conséquences potentielles de cette intervention.
Malheureusement, après une série de complications, Greg est décédé à l'âge de 26 ans. Sa famille demande des réponses et souhaite que d'autres patients ne subissent pas le même sort.
Les hôpitaux Freeman et Harefield ont exprimé leurs condoléances à la famille de Greg et ont ouvert des enquêtes internes. Ils ont cependant défendu leur décision de continuer à utiliser le dispositif en affirmant qu'il n'y avait pas de preuves suffisantes de son infériorité par rapport à d'autres dispositifs.
Des appels à une enquête externe ont été lancés pour examiner comment ces hôpitaux ont pu continuer à utiliser un dispositif qui présentait des risques connus. Les experts soulignent que cette situation était entièrement évitable.
La situation entourant le dispositif Medtronic soulève des questions éthiques et des préoccupations quant à la sécurité des patients. Les hôpitaux doivent faire preuve de transparence et de responsabilité dans leurs décisions. Les familles des patients méritent des réponses et une assurance que de telles erreurs ne se reproduiront pas à l'avenir.