La Guardia Civil a procédé à l'intervention d'un disque dur appartenant à une amie de José Luis Ábalos. Cette opération a eu lieu lors d'un contrôle à son domicile à Valencia, le 10 juin dernier. Selon le rapport de la Unité Centrale Opérationnelle, au début de l'opération, Ábalos a mentionné que la femme, identifiée comme Anais D.G., devait sortir le chien.
Alors qu'elle s'apprêtait à partir, l'ex-ministre socialiste lui a conseillé de prendre un petit-déjeuner. Un agent a remarqué que ce qu'elle tentait d'emporter n'était pas de la nourriture, mais un autre objet. Le rapport précise : "L'agent [...] observe comment Ábalos lui indique de prendre quelque chose pour le petit-déjeuner, avant que l'agent ne remarque que la dame [...] cache un disque dur dans son pantalon."
Le disque dur a été enregistré comme la première preuve numérique saisie par les agents. Après un contrôle de cinq heures et demie, le nombre total d'objets saisis a atteint 34. La majorité de ces objets étaient des mémoire numériques, mais deux téléphones et une tablette ont également été récupérés. Tout indique que ces appareils ont été remis au député de la Cámara Baja.
En plus de ces objets, cinq évidences documentaires ont été saisies, incluant plusieurs cahiers. L'un d'eux, de couleur rouge et portant l'inscription Mafex, a été photographié par l'avocate présente lors du contrôle, et les images ont été envoyées à l'avocat habituel d'Ábalos.
Dans l'après-midi, une seconde intervention a eu lieu au même domicile, durant une heure et demie supplémentaire. Cette fois, cinq autres mémoire numériques ont été ajoutées à la liste des objets saisis. Le domicile d'Ábalos à Valencia faisait partie des 11 enquêtes ordonnées par le juge du Tribunal Suprême, qui enquête sur le cas Koldo.
Cinq de ces interventions concernaient des domiciles privés, tandis que les autres touchaient des entreprises de construction. En outre, les agents de l'UCO se sont rendus au siège d'Acciona pour exiger la remise immédiate des dossiers relatifs à cinq projets soupçonnés d'être à l'origine de commissions illégales.
Les opérations menées par la Guardia Civil dans le cadre de cette enquête soulignent l'importance de la lutte contre la corruption. La saisie de preuves numériques et documentaires pourrait avoir des implications significatives dans l'affaire en cours. Cette situation met en lumière la nécessité d'une vigilance accrue dans les affaires publiques.