Le dissident britannico-égyptien semble soutenir les allégations de « campagne de diffamation »

Introduction

Le dissident britano-égyptien au cœur d'une controverse politique semble soutenir des allégations de "campagne de diffamation". Alaa Abd El Fattah a récemment quitté l'Égypte pour retrouver sa famille au Royaume-Uni après une incarcération de 12 ans. Son retour a suscité des réactions mitigées, notamment en raison de ses anciens commentaires sur les réseaux sociaux.

Retour au Royaume-Uni

Alaa Abd El Fattah est arrivé au Royaume-Uni et a été accueilli par le Premier ministre, qui a exprimé sa satisfaction. Cependant, des publications anciennes de l'activiste ont refait surface, où il appelait à la violence contre des groupes spécifiques. Cela a provoqué une critique intense, notamment de la part de Sir Keir Starmer, qui a déclaré ignorer ces publications.

Le Premier ministre a reconnu que ces commentaires étaient "absolument abominables". En réponse, le gouvernement a promis de réexaminer les échecs d'information entourant ce dossier. La montée de l'antisémitisme au Royaume-Uni a également été mentionnée, ajoutant à la détresse de la communauté juive.

Les réactions aux anciens commentaires

Après ses excuses, Abd El Fattah a affirmé comprendre à quel point ses anciens commentaires étaient choquants. Il a décrit ses propos comme des "expressions de la colère d'un jeune homme". Cette déclaration a été accueillie positivement par le porte-parole du Premier ministre, qui l'a qualifiée de "vraie" et appropriée.

Cependant, peu après, des informations ont émergé indiquant que son compte Facebook avait "aimé" un post qualifiant les critiques de lui de "campagne de diffamation". Cela a suscité des doutes sur la sincérité de ses excuses, comme l'a souligné Robert Jenrick, le secrétaire à la justice de l'opposition.

Conséquences possibles

Les récentes révélations ont conduit certains membres du Parti conservateur à demander la révocation de la citoyenneté britannique d'Abd El Fattah. Bien que le ministre de l'Intérieur ait la capacité de retirer la citoyenneté, cela est généralement réservé aux cas de terrorisme ou de crimes graves. Dans ce cas, Downing Street estime que les critères ne sont pas remplis.

Il est important de noter que toute décision de retirer la citoyenneté pourrait entraîner un défi légal long et coûteux. Abd El Fattah avait déjà été retiré d'une nomination pour un prix des droits de l'homme en raison de ses commentaires passés sur Israël.

Enquête sur les échecs d'information

Le ministre des Transports, Lord Hendy, a exprimé son soutien à l'enquête sur pourquoi les ministres n'étaient pas au courant des messages d'Abd El Fattah. Il a qualifié ses commentaires de "clairement abominables" et a souligné que personne, y compris le gouvernement, ne pourrait les soutenir.

Cette enquête vise à comprendre comment ces messages ont pu être négligés par les autorités. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour rétablir la confiance du public dans les décisions gouvernementales.

Conclusion

La situation d'Alaa Abd El Fattah soulève des questions complexes sur la liberté d'expression et les limites de celle-ci. Alors que le gouvernement britannique fait face à des critiques, il est crucial de trouver un équilibre entre la sécurité nationale et les droits individuels. Les prochaines étapes seront déterminantes pour l'avenir de cet activiste et la perception des autorités.