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Comment les dissidents biélorusses en exil sont poursuivis et menacés ?

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Introduction

Les dissidents biélorusses en exil font face à des menaces persistantes, tant pour eux que pour leurs proches restés au pays. Depuis le début des protestations en 2020, des centaines de milliers de Biélorusses ont fui la répression d'Alexandre Loukachenko, cherchant refuge à l'étranger.

Les menaces à l'étranger

Des dissidents comme Tatsiana Ashurkevich, journaliste de 26 ans, continuent de dénoncer la situation en Biélorussie. Elle a récemment découvert que la porte de son appartement à Minsk avait été scellée, ce qui a suscité des soupçons quant à l'implication des autorités. Elle a tenté de confronter un de ses abonnés sur Instagram, mais a rapidement bloqué ce dernier après une demande troublante.

Les autorités biélorusses ont intensifié leur campagne contre les opposants, même à l'étranger. Des messages menaçants et des appels sont fréquents pour ceux qui osent critiquer le régime. Anna Krasulina, porte-parole de Svetlana Tikhanovskaya, reçoit régulièrement des communications inquiétantes, ce qui l'oblige à prendre des précautions pour protéger sa sécurité.

Répression et intimidation

Depuis 2022, des procès en l'absence ont été institués, permettant aux autorités de harceler les familles des dissidents. Plus de 200 affaires ont été ouvertes, entraînant des perquisitions et une identification des opposants lors de manifestations à l'étranger. Cela a conduit de nombreux dissidents à éviter ces rassemblements, craignant pour la sécurité de leurs proches restés en Biélorussie.

Les autorités biélorusses cherchent à briser les liens entre les exilés et ceux qui sont restés. Cette stratégie vise à dissuader toute forme de solidarité et à créer un climat de peur. Les témoignages révèlent que les familles sont souvent visitées par les forces de sécurité, exacerbant l'angoisse des dissidents.

Les conséquences personnelles

Des cas comme celui d'Artem Lebedko, condamné à trois ans et demi de prison pour "financement de l'extrémisme", illustrent les conséquences dévastatrices de cette répression. Malgré son silence public, son lien avec un homme politique d'opposition a suffi à attirer l'attention des autorités.

Les dissidents comme Hanna Liubakova soulignent que la peur d'être associé à des "terroristes" dissuade de nombreuses personnes de s'exprimer. Les visites des services de sécurité à leurs proches ne font qu'amplifier cette atmosphère de terreur.

Une lutte constante

Les méthodes utilisées par le régime de Loukachenko ressemblent à celles du KGB soviétique, mais avec des technologies modernes. Des menaces et des promesses de récompenses sont souvent utilisées pour tenter de récupérer des informations. Cependant, cette approche ne fonctionne pas toujours, et de nombreux dissidents restent déterminés à résister.

Andrei Strizhak, un activiste, décrit cette chasse aux dissidents comme une guerre d'attrition. Malgré les difficultés croissantes, il affirme que les dissidents font tout leur possible pour rester résilients et continuer leur lutte pour la liberté.

Conclusion

La situation des dissidents biélorusses en exil est marquée par une répression constante et des menaces. Alors qu'ils cherchent à faire entendre leur voix, le régime de Loukachenko continue d'exercer une pression sur eux et leurs familles. Cette dynamique complexe souligne la nécessité d'une vigilance continue pour protéger ceux qui osent s'opposer à l'autoritarisme.

Publié le : 20 juin 2025
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