Le 9 juin 2024 a marqué un tournant dans la politique française avec l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron. Cette décision a suscité de nombreuses interrogations et des doutes parmi les observateurs politiques. Bien que le président ait affirmé ne pas envisager une nouvelle dissolution, des rumeurs persistent.
Un an après cette annonce, Emmanuel Macron a tenu à rappeler qu'il ne prévoyait pas de nouvelle dissolution du parlement. Cependant, un proche de l'Élysée a révélé que cette option reste discutée dans certains cercles. La Constitution encadre ce pouvoir de dissolution, imposant des délais stricts.
Selon l'article 12 de la Constitution, le président peut dissoudre l'Assemblée nationale, mais doit attendre au moins un an après les élections. Les dernières élections ont eu lieu en juin 2024, ce qui signifie que la prochaine dissolution ne pourrait intervenir qu'à partir du 8 juillet 2025.
Certaines voix, comme celle de Benjamin Morel, soulignent que le compte à rebours pourrait commencer à partir de la publication du décret de dissolution. Cela pourrait permettre une dissolution dès le 10 juin. Toutefois, il insiste sur le fait que le texte de la Constitution fait référence aux élections comme date clé.
Un autre point important est que le décret de dissolution n'est pas soumis à un recours judiciaire. Cela signifie qu'Emmanuel Macron pourrait interpréter l'article 12 à sa manière, bien que cela serait considéré comme inconstitutionnel.
La dissolution de l'Assemblée nationale est interdite dans certaines situations, notamment durant l'année suivant les élections. D'autres cas incluent une grave crise où des pouvoirs exceptionnels sont accordés au président ou en cas d'intérim de la présidence.
Malgré ces restrictions, Emmanuel Macron a clairement indiqué qu'il n'envisageait pas de dissolution. Lors d'une récente intervention, il a affirmé que cela ne changerait rien aux équilibres actuels de l'Assemblée nationale.
En résumé, bien que la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron ait été un sujet de débat, les contraintes constitutionnelles et les déclarations du président semblent indiquer que cette option n'est pas à l'ordre du jour. Les mois à venir seront cruciaux pour observer l'évolution de la situation politique en France.