La Mesa du Congrès interdit la projection d'un documentaire sur l'"histoire criminelle" du PSOE

Introduction

Ce lundi à 18h00, la Salle Clara Campoamor du Congrès devait accueillir le pré-première du documentaire Lo que nos ocultaron, à la demande de Vox. Cependant, la Mesa du Congrès a décidé de révoquer l'autorisation de projection, invoquant des raisons juridiques.

Décision de la Mesa du Congrès

La Mesa de la Cámara Baja a annulé l'événement, considérant que le documentaire imputait des délits à un groupe parlementaire. Cette décision a été prise lors d'une réunion, où la majorité du PSOE et de Sumar a exprimé ses préoccupations.

Initialement, la projection avait été autorisée le 8 avril de cette année. Le documentaire, réalisé par Carlos Saura, est coécrit par le eurodéputé de Vox Juan Carlos Girauta et d'autres figures importantes. Malgré cela, la projection a été suspendue à 14h00.

Réactions de Vox

Vox a dénoncé cette décision comme une censure et une atteinte à la liberté d'expression. Selon le parti, la Mesa du Congrès était au courant du titre du documentaire depuis le 10 mars.

Marcos de Quinto, l'un des scénaristes, a suscité des inquiétudes en affirmant que le film traite de l'histoire sombre du PSOE. Cela a conduit à des accusations selon lesquelles le documentaire pourrait impliquer des crimes liés à ce parti.

Commentaires sur le contenu du documentaire

Le président de l'association Pie en Pared a déclaré que les députés socialistes devraient être placés au premier rang pour ne rien manquer de leur vraie histoire. Il a également suggéré que des psychologues pourraient être nécessaires après la projection.

Cette déclaration a intensifié les critiques envers le PSOE, le qualifiant de criminel en référence à son passé. Vox considère que cette situation illustre une dérive antidémoctatique du gouvernement.

Conclusion

La décision de la Mesa du Congrès de suspendre la projection du documentaire a provoqué un vif débat sur la liberté d'expression en Espagne. Vox continue de lutter pour la diffusion de ce film, dénonçant une censure qui menace les droits fondamentaux.