Lors du G7 à Kananaskis, au Canada, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a révélé qu'il avait ramassé des documents tombés des mains du président américain Donald Trump. Cette action a été motivée par sa préoccupation pour la sécurité, craignant ce que l'équipe de sécurité de la Maison Blanche pourrait faire si quelqu'un d'autre tentait d'aider.
Alors que Starmer et Trump s'adressaient aux journalistes concernant leur nouveau accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis, la situation a pris une tournure comique. Le président a agité un dossier contenant les dispositions de l'accord, provoquant la chute des documents au sol.
Sir Keir s'est agenouillé pour ramasser les papiers et les rendre à Trump. "Il y a des règles assez strictes sur qui peut s'approcher du président," a-t-il expliqué. Il a ajouté qu'il était conscient que la situation aurait pu être difficile pour quiconque d'autre.
Starmer a décrit l'accord commercial comme un énorme soulagement pour des milliers de travailleurs, notamment ceux de Jaguar Land Rover dans les West Midlands. Il a souligné que sans cet accord, des pertes d'emplois auraient été inévitables.
Il a mentionné avoir discuté avec le PDG de JLR, qui a rappelé que 44 000 employés étaient très soulagés par la signature de l'accord. Cela montre l'impact direct de ce partenariat sur l'économie locale.
Le nouvel arrangement supprime les tarifs sur le secteur aéronautique et réduit la taxe sur les voitures exportées du Royaume-Uni vers les États-Unis à 10 %. Cependant, l'accord n'a pas abordé la question des charges sur les importations d'acier, actuellement fixées à 25 %.
Les négociations concernant l'acier sont toujours en cours. Trump a imposé des taxes sur les biens entrant aux États-Unis, dans le but d'encourager l'achat de produits fabriqués en Amérique, ce qui a provoqué des turbulences financières à l'échelle mondiale.
Sir Keir a qualifié la signature de l'accord de "très important" pour les deux pays. Trump a complimenté Starmer pour avoir réalisé ce que d'autres n'avaient pas pu faire. Cependant, l'accord a suscité des critiques de la part des partis d'opposition au Royaume-Uni.
Kemi Badenoch, leader du parti conservateur, a qualifié l'accord de "petit accord tarifaire". Cela souligne les divergences d'opinion sur l'efficacité et l'impact de cet accord sur l'économie britannique.
En conclusion, la rencontre entre Sir Keir Starmer et Donald Trump au G7 a mis en lumière des enjeux cruciaux concernant le commerce et la sécurité. L'accord commercial, bien qu'accueilli avec soulagement par certains, reste source de controverses et de débats au sein du Royaume-Uni.