Un Doigt Coupé a Ruiné Sa Vie Familiale Confortable. Maintenant, Elle Se Cache des Officiels Américains.
Introduction
Un doigt coupé a mis fin à la vie familiale confortable de Gabriela. Elle se cache maintenant des autorités américaines après avoir fui la violence des cartels en Équateur. Ce qui devait être des vacances à Disney World est devenu une évasion face au « terrorisme » des gangs.
La vie de Gabriela avant la violence
Gabriela, un nom d'emprunt, vivait à Guayaquil, Équateur. Elle menait une vie de classe moyenne, travaillant pendant 15 ans dans une chaîne de télévision. Elle avait un prêt immobilier et sa fille était scolarisée dans une école privée.
Tout a changé quand elle a commencé à lire des titres sur la violence croissante en Équateur. Les gangs se battaient pour le trafic de cocaïne, les homicides augmentaient, et les extorsions se répandaient. Au départ, elle pensait que ces extorsions visaient uniquement les « millionnaires ».
La menace et l'évasion
La première menace est arrivée sous la forme d'un appel téléphonique, lui ordonnant de payer un gang ou de faire face à des conséquences mortelles. Le correspondant connaissait son lieu de travail et son numéro de plaque d'immatriculation.
Peu avant leur voyage prévu à Disney World, le grand-père de sa fille a été kidnappé. Sa famille a été contrainte de payer des dizaines de milliers de dollars, recevant des vidéos de son doigt coupé. Il a finalement été tué, laissant un doigt dans une bouteille comme une provocation.
Les défis du droit d'asile aux États-Unis
Gabriela est maintenant l'une des millions de personnes aux États-Unis avec des demandes d'asile en attente. Bien que les chiffres exacts soient indisponibles, beaucoup affirment avoir été chassés par la violence des cartels. Cependant, les experts en droit de l'immigration soulignent que prouver leur cas devient de plus en plus difficile.
La loi américaine sur l'asile reconnaît cinq motifs de protection, mais la violence des cartels ne s'intègre pas facilement dans ces catégories. Kathleen Bush-Joseph, du Migration Policy Institute, indique que cette loi est sujette à interprétation.
Les conséquences de l'administration Trump
Sous l'administration Trump, les personnes cherchant asile en raison de la violence des gangs ont vu leurs chances diminuer. Des directives ont été émises pour que les demandeurs montrent que le gouvernement a toléré les actions criminelles.
Gabriela souligne que signaler des menaces en Équateur est risqué. Elle dit : « Si vous avez de la chance et que vous attrapez le criminel, il est probable qu'il sorte le lendemain et essaie de vous tuer en vengeance ».
La vie actuelle de Gabriela
Actuellement, Gabriela vit dans la peur constante. Elle a un permis de travail mais doit faire face à des conditions de vie difficiles. Elle travaille de longues heures dans une usine, craignant d'être arrêtée ou déportée.
Elle exprime son angoisse : « Nous avons peur depuis l'arrivée de Trump. Notre vie consiste à travailler, rentrer chez nous, et travailler encore. Je ne veux pas nous exposer à un autre traumatisme. »
Conclusion
Les histoires de Gabriela, Maria et Luis illustrent les défis auxquels sont confrontés ceux qui fuient la violence des cartels. Malgré leurs efforts pour obtenir l'asile, ils se retrouvent souvent dans une situation de lockdown, luttant pour une vie de paix et de sécurité. Ils demandent simplement ce que tout le monde souhaite : vivre sans terreur et en sécurité.
