Kimberly Sullivan est soupçonnée d'avoir séquestré son beau-fils pendant de nombreuses années. Cette situation tragique s'est intensifiée après la mort du père du jeune homme l'an dernier. La police de Waterbury a découvert Thomas, âgé de 32 ans, captif dans la maison de sa belle-mère, à la suite d'un incendie qu'il avait déclenché pour s'échapper.
La solidarité de la communauté a permis de rassembler plus de 112 700 dollars, soit environ 103 000 euros, pour aider Thomas. Après deux décennies d'enfermement, il a été secouru et Kimberly Sullivan, âgée de 57 ans, a été arrêtée pour torture et mauvais traitements. Elle a été libérée sous caution après une nuit en prison.
Depuis l'âge de 11 ans, Thomas aurait été prisonnier de sa propre maison, subissant des sévices prolongés et un isolement total. Les secours ont constaté qu'il ne pesait que 30 kg pour une taille d'1m75. Lors de l'intervention, la pièce où il se trouvait était verrouillée de l'extérieur, rendant son évasion impossible.
Les pompiers, qui ont éteint l'incendie, ont été choqués par les conditions de vie de Thomas. Il n'avait reçu ni soins ni éducation, et sa nourriture était très limitée. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de soutien de la part de la communauté.
L'association Safe Haven of Greater Waterbury a lancé une cagnotte sur GoFundMe pour financer les soins médicaux et dentaires de Thomas. L'objectif est de l'aider à subvenir à ses besoins quotidiens et à trouver un logement, afin qu'il puisse se reconstruire physiquement et émotionnellement.
En seulement six jours, environ 380 personnes ont contribué, avec des dons allant de 5 à 2000 dollars. Les messages de soutien sur la plateforme témoignent de l'espoir et de la solidarité envers Thomas, qui doit maintenant reconstruire sa vie après un tel traumatisme.
Safe Haven of Greater Waterbury a également annoncé la création d'une fiducie pour protéger les fonds destinés à Thomas. Une femme de 52 ans, Tracey Vallerand, prétend être sa mère biologique. Elle a exprimé son désir de renouer des liens avec lui, après l'avoir confié à son ex-mari pour des raisons personnelles.
Le père biologique de Thomas, Kregg Sullivan, est décédé l'an dernier. L'avocat de Kimberly Sullivan a affirmé que c'était lui qui avait dicté la manière dont Thomas devait être élevé, coupé du monde. Cependant, le jeune homme soutient qu'après la mort de son père, il était encore plus isolé, n'ayant que le droit de sortir le chien.
Cette affaire soulève des questions sur la protection des victimes et les mécanismes d'aide disponibles. Thomas, après avoir vécu un véritable enfer pendant vingt ans, commence à recevoir le soutien dont il a besoin pour se reconstruire. La communauté continue de se mobiliser pour lui offrir un avenir meilleur.