José Gregorio Gonzalez, un Vénézuélien de 43 ans, a obtenu un sursis d'un an pour rester aux États-Unis. Ce vendredi, il a reçu la permission de prolonger son séjour afin de s'occuper de son frère malade, José Alfredo Pacheco, qui souffre d'une insuffisance rénale.
Gonzalez avait franchi la frontière américaine fin 2023 pour rejoindre son frère. Ce dernier avait demandé l'asile à son arrivée un an plus tôt, en 2022. L'administration de Donald Trump l'avait menacé d'expulsion, mais une décision récente a changé la donne.
Après avoir été arrêté, Gonzalez a été libéré en 2024, mais il devait porter un bracelet électronique. Cela ne l'a pas empêché de rester au chevet de son frère, qui se préparait à une opération. José Alfredo a exprimé son désespoir, déclarant : « Mon frère est un homme bien... Il est venu uniquement dans l'espoir de me donner son rein ».
Le 3 mars, les services de l’immigration (ICE) sont intervenus à son domicile. Après un mois d'incarcération, Gonzalez a reçu une libération conditionnelle humanitaire, permettant ainsi de rester aux États-Unis pour des raisons médicales.
José Alfredo Pacheco a exprimé sa joie en apprenant la libération de son frère. « Je suis extrêmement heureux de sa libération. Nous avons grandi très proches, très unis », a-t-il déclaré. Leur séparation durant un mois a été difficile pour les deux hommes.
Les retrouvailles ont été possibles grâce à l’ONG Projet Résurrection. Les deux frères se sont enlacés, soulignant l'importance de leur lien familial dans des moments aussi critiques.
José Gregorio Gonzalez peut désormais rester un an de plus aux États-Unis, mais sous certaines conditions. Il doit se présenter régulièrement aux services d'immigration et justifier de la santé de son frère. Cette situation illustre les défis auxquels sont confrontés de nombreux immigrants.
Les décisions de l'ICE soulignent les tensions entre la politique d'immigration et les considérations humanitaires. Gonzalez est un exemple de la lutte pour la vie et la solidarité familiale dans un contexte complexe.
En somme, l'histoire de José Gregorio Gonzalez met en lumière les réalités des immigrants aux États-Unis. Son sursis d'un an est un espoir, non seulement pour lui, mais aussi pour son frère malade. Ce cas rappelle l'importance des liens familiaux et des décisions humanitaires dans un système souvent rigide.