
Cette fonctionnalité Apple permet d’envoyer discrètement des messages par Bluetooth à des appareils proches. Désormais, elle est compatible avec certains Android, ce qui amplifie le phénomène auprès d’utilisatrices déjà lassées. Cela représente un « red flag » — un signe inquiétant — que nous n’avions pas vu venir dans la rencontre amoureuse.
« Je vais me méfier de tous les mecs qui ont un iPhone maintenant », ironise Amel, une mère célibataire de 42 ans. Sa crainte ? « Tomber sur un autre AirDropper » lors d’un prochain rendez-vous galant. Ce terme péjoratif est désormais tombé dans le langage courant.
Il désigne ces personnes qui détournent la fonctionnalité AirDrop d’Apple sur iPhone, iPad ou Mac. Elles envoient des messages par Bluetooth pour draguer leur propriétaire en toute discrétion, parfois au nez et à la barbe de l’officiel.
Bien que la pratique remonte à 2022, le phénomène promet de prendre de l’ampleur. En effet, il est désormais compatible avec certains Android. Le 20 novembre, Google a annoncé que son dernier smartphone, le Pixel 10, pouvait partager des contenus grâce à la nouvelle communication instaurée entre la fonction AirDrop des iPhone et celle de Quickshare sur Android.
Cette évolution soulève des questions sur les interactions sociales et la sécurité des utilisateurs. Les rencontres amoureuses pourraient être affectées par cette nouvelle dynamique. Les utilisateurs pourraient se sentir plus vulnérables face à ces approches inattendues.
De plus, cela pourrait inciter à une méfiance accrue entre les utilisateurs de différentes plateformes. La technologie, censée faciliter les connexions, pourrait ainsi devenir un outil de manipulation.
En somme, la fonctionnalité AirDrop d’Apple, maintenant accessible sur certains Android, modifie la manière dont les gens interagissent. Les utilisateurs doivent être conscients des implications de cette technologie dans leurs rencontres. La vigilance est de mise pour éviter les désagréments liés à cette pratique.