Un ressortissant chinois, Shandong Kaige, a récemment partagé une vidéo sur Douyin. Dans cette vidéo, il déclare avoir foulé le sol de la précieuse île de Taïwan et y avoir planté le drapeau chinois. Ce geste symbolique vise à « délivrer un décret » pour rendre l'île à la mère patrie.
Dans une seconde vidéo, il arrive sur une plage isolée et plante à nouveau le drapeau. Ce phénomène inquiète les autorités taïwanaises, car de plus en plus de citoyens chinois tentent de traverser le détroit à bord de petites embarcations difficiles à détecter.
Les garde-côtes taïwanais ont enregistré cinq cas similaires depuis janvier, impliquant 38 citoyens chinois. Pour Taipei, ces traversées ne sont pas anodines. Elles représentent, selon les autorités, une forme de harcèlement orchestrée par Pékin.
Ce phénomène survient à un moment politique crucial, avec la première année de mandat du président taïwanais Lai Ching-te, qui défend la souveraineté de l'île. Hsieh Ching-Chin, chef adjoint de la garde côtière, a déclaré que le PCC utilise des tactiques similaires pour mener une guerre politique.
Pour l'instant, la Chine n'a pas commenté ces incidents. Cependant, Pékin continue de marteler son message : Taïwan est une province chinoise. La porte-parole du ministère des affaires étrangères a affirmé que « Taïwan n’a jamais été un pays » et que « Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois ».
Cette position de la Chine renforce les tensions dans la région. Les autorités taïwanaises restent vigilantes face à ces provocations qui pourraient affecter la stabilité et la sécurité de l'île.
La situation autour de Taïwan et des tentatives de traversée du détroit par des citoyens chinois soulève des inquiétudes croissantes. Les actions de Pékin sont perçues comme une menace pour la souveraineté taïwanaise. Les autorités doivent naviguer avec prudence dans ce contexte politique délicat.