Malgré les injunctions de la préfecture et du ministre de l’Intérieur, le maire Bruno Piriou refuse de retirer le drapeau palestinien hissé depuis un an et demi au-dessus de la mairie. Cette décision est saluée par une partie de la population, tandis que d'autres restent dubitatifs quant à l'opération « Mille drapeaux pour la Palestine » prévue lundi.
Ce vendredi après-midi, le temps est clément sur la place de la mairie à Corbeil-Essonnes. Les terrasses des cafés sont remplies de monde, profitant du soleil. À gauche du parvis, on peut voir les drapeaux français et européen, ainsi que celui de l’Ukraine, hissé depuis 2022. À droite, le drapeau palestinien, bien que présent, semble presque inaperçu en l'absence de vent.
Il y a un an et demi, Bruno Piriou, maire (DVG), a été l’un des premiers à pavoiser l’hôtel de ville avec les couleurs palestiniennes. Cette initiative a été bien accueillie par certains, mais a également suscité des controverses. Il y a deux mois, la préfecture de l’Essonne a exigé le retrait du drapeau, mais cette demande est restée sans succès.
Les réactions des habitants sont variées. Certains soutiennent fermement le choix du maire, tandis que d'autres expriment des réserves quant à l'opération « Mille drapeaux pour la Palestine ». Cette divergence d'opinions reflète la complexité de la situation et les tensions qui l'entourent.
La question du drapeau palestinien à Corbeil-Essonnes soulève des débats passionnés. Le maire Bruno Piriou maintient sa position face aux pressions extérieures. Ce sujet semble loin d'être résolu, et les prochaines étapes de l'opération « Mille drapeaux pour la Palestine » pourraient encore alimenter les discussions au sein de la communauté.