La leader conservatrice Kemi Badenoch a récemment affirmé que le Royaume-Uni a été "trompé" en croyant que le droit international pouvait maintenir la paix mondiale. Dans un discours prévu, elle soulignera la nécessité de revoir la stratégie de politique étrangère du pays pour privilégier les intérêts britanniques.
Badenoch mettra en avant l'idée que "le monde a changé", laissant le Royaume-Uni "non préparé" face aux crises modernes. Elle soutiendra que le pays doit agir dans son intérêt national en protégeant "ses frontières, ses valeurs et son peuple".
Elle insistera sur le fait que "renforcer la Grande-Bretagne doit être l'objectif principal" de toutes les actions entreprises. Cette réévaluation est d'autant plus pertinente dans un contexte de tensions internationales croissantes.
Le discours de Badenoch interviendra après une série d'événements marquants, notamment le troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les discussions sur les pourparlers de paix ont évolué rapidement, notamment après que le président américain Donald Trump a ouvert des négociations avec la Russie.
Trump a exprimé son désir de mettre fin rapidement à la guerre, ce qui a provoqué des tensions avec le président ukrainien Zelensky. Ce dernier a accusé Trump de permettre à la Russie de sortir de son isolement, ce qui complique davantage la situation.
Dans son discours, Badenoch plaidera également pour un investissement accru dans la défense, affirmant que le gouvernement "doit faire ce qu'il faut pour protéger la Grande-Bretagne". Les conservateurs avaient promis d'augmenter les dépenses de défense à 2,5 % du PIB d'ici 2030.
Elle soulignera que "des décisions douloureuses sur les dépenses gouvernementales" seront nécessaires. Selon elle, un pays qui dépense plus d'intérêts sur sa dette que sur sa défense est voué à la faiblesse.
Badenoch a également exprimé son opinion selon laquelle les cours internationales sont souvent utilisées par des organisations pour faire avancer un agenda politique. L'ECHR, qui fait partie intégrante de la législation britannique sur les droits de l'homme, a été critiqué pour son rôle dans des affaires d'immigration.
Elle a déjà déclaré que quitter le traité ne serait pas une "solution miracle" pour l'immigration, mais a suggéré que son parti examinerait l'ECHR et la loi sur les droits de l'homme.
En conclusion, Kemi Badenoch appelle à un changement significatif dans la politique étrangère du Royaume-Uni. Elle insiste sur le fait que le pays doit se préparer à un monde en évolution rapide, en mettant l'accent sur la sécurité nationale et la défense. Le discours de Badenoch pourrait marquer un tournant dans la manière dont le Royaume-Uni aborde les défis internationaux actuels.