Le président Donald Trump a récemment exprimé son incertitude quant à savoir si les personnes aux États-Unis ont droit à des droits de procédure, comme le garantit la Constitution américaine. Cette déclaration intervient alors que son administration intensifie les efforts pour déporter les immigrants en situation irrégulière et d'autres non-citoyens.
Lors d'une interview diffusée sur NBC's Meet the Press, Trump a été interrogé par Kristen Welker sur les propos du secrétaire d'État Marco Rubio. Rubio avait affirmé que "bien sûr" toutes les personnes aux États-Unis ont droit à une procédure régulière. Trump a répondu : "Je ne sais pas. Je ne suis pas avocat. Je ne sais pas." Il a ajouté que cela impliquerait un nombre énorme de procès.
Les remarques de Trump soulèvent des questions cruciales sur les droits des immigrants. En effet, il a mentionné que si une telle exigence de procédure était en place, cela pourrait nécessiter des millions de procès. Cela met en lumière les tensions entre les politiques d'immigration de son administration et les droits garantis par la Constitution.
De plus, Trump a affirmé que ses avocats suivraient les directives de la Cour Suprême. Cette déclaration survient après que la Cour a temporairement interdit l'administration Trump de déporter un groupe de migrants vénézuéliens accusés d'appartenir à des gangs.
Un autre aspect préoccupant est le cas de Kilmar Abrego Garcia, un Salvadorien qui a été déporté par erreur. Un juge fédéral a ordonné à l'administration Trump de fournir des informations sur les démarches entreprises pour assurer son retour aux États-Unis. Garcia reste actuellement dans un centre de détention au Salvador.
Le procureur général des États-Unis, D. John Sauer, a déclaré que les détenus reçoivent un préavis de leurs déportations et ont eu un "temps adéquat" pour déposer des demandes de révision judiciaire. Cela soulève des questions sur la manière dont les droits des migrants sont respectés.
Lors de l'interview, Trump a également évoqué la possibilité de briguer un troisième mandat. Il a cependant précisé que ce n'est pas quelque chose qu'il envisage sérieusement, affirmant que, selon sa compréhension, cela n'est pas permis par la Constitution. L'article 22 de la Constitution stipule en effet qu'aucune personne ne peut être élue à la présidence plus de deux fois.
Cette déclaration a suscité des spéculations sur ses intentions politiques futures. Bien que Trump ait parfois laissé entendre qu'il pourrait se représenter, il semble maintenant se distancer de cette idée.
Les récentes déclarations de Donald Trump sur les droits de la procédure et les déportations soulèvent des préoccupations majeures. Elles mettent en lumière les défis auxquels font face les immigrants et la manière dont les politiques d'immigration peuvent interagir avec les droits constitutionnels. À mesure que la situation évolue, il sera essentiel de suivre les développements et leurs implications sur les droits des individus aux États-Unis.