Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, a mis en garde contre la possibilité de voir l'ère des "dictateurs" revenir. Lors de son discours d'ouverture de la 58e session du Conseil des droits de l'homme, il a souligné la nécessité d'un sursaut collectif pour éviter une situation "très dangereuse".
Türk a rappelé que dans le passé, l'usage de la force par les puissants et les attaques aveugles contre les civils étaient courants. Les dictateurs avaient la capacité d'ordonner des crimes atroces, entraînant la mort de nombreuses personnes. Cette réalité doit nous alerter sur le fait que cela peut se reproduire.
Il a également mentionné que l'édifice des droits humains, construit avec tant de peine, est aujourd'hui mis à l'épreuve. Le consensus mondial sur les droits humains s'effondre face à l'autoritarisme croissant.
Volker Türk a souligné que les autocrates contrôlent désormais environ un tiers de l'économie mondiale, un chiffre alarmant qui a doublé en 30 ans. Cette concentration de pouvoir met en péril les droits humains et l'État de droit, qui doivent rester les fondements de nos sociétés.
Il a appelé à une prise de conscience collective pour que les droits humains soient protégés. Sans cette vigilance, la situation risque de devenir très dangereuse pour tous.
La semaine prochaine, Türk présentera une analyse plus complète de la situations des droits humains dans le monde. Cette analyse lui permettra de détailler ses observations par pays, offrant ainsi une vue d'ensemble des défis actuels.
Le Conseil des droits de l'homme est en session depuis lundi et continuera pendant six semaines. Les discussions qui s'y dérouleront seront cruciales pour l'avenir des droits humains.
Les avertissements de Volker Türk soulignent l'importance de rester vigilants face à la montée de l'autoritarisme. La protection des droits humains et de l'État de droit est essentielle pour garantir un avenir pacifique et juste. Nous devons agir maintenant pour éviter les erreurs du passé.