Pour défendre l'État de droit, toute la gauche se mobilise samedi à l'appel des syndicats
Politique et Mobilisation de la Gauche
Le Parti Socialiste (PS) et le Parti Communiste Français (PCF) n'ont pas participé à la manifestation contre l'extrême droite, le dimanche 6 avril, sur la place de la République. Ils ont cependant prévu d'être présents le samedi 12 avril pour soutenir l'État de droit. Cette absence a été remarquée et critiquée par des figures de la gauche.
Manuel Bompard, coordinateur national de la France Insoumise (LFI), ainsi que Marine Tondelier, la dirigeante des Écologistes, ont exprimé leur regret à l'égard de cette absence. Ils ont souligné la nécessité d'une unité au sein de la gauche, surtout face aux menaces de l'extrême droite.
Rassemblement pour l'État de Droit
Le samedi prochain, le PS et le PCF seront bien présents à la manifestation organisée par une trentaine d'associations et de syndicats. Cette fois-ci, LFI et les Écologistes participeront également, affichant un front uni pour défendre l'État de droit. L'événement est prévu pour le 12 avril 2025, à Paris, dès 17h.
Les organisateurs comprennent des associations telles que SOS Racisme, France Terre d'asile, et la Ligue des droits de l'Homme. Ils appellent tous ceux qui partagent leurs valeurs à se rassembler pour exprimer leur attachement à la justice et à l'État de droit.
Réactions et Stratégies des Partis
Aurélie Trouvé, députée LFI, a déclaré que son mouvement soutient toutes les initiatives contre l'extrême droite. Lors de la manifestation de dimanche, environ 5000 personnes étaient présentes selon la police, tandis que LFI avançait le chiffre de 15 000 participants. Les socialistes, quant à eux, ont choisi de temporiser.
Ils ont estimé qu'il n'était pas judicieux de répondre à Marine Le Pen par un contre-rassemblement. Avant la décision de Marine Tondelier, Olivier Faure avait sondé les syndicats sur leur participation. La CFDT a décliné l'invitation, tandis que la CGT a conditionné sa présence.
Absence et Participation à Venir
Le PS a finalement décidé de ne pas participer à la première manifestation, ne souhaitant pas donner l'impression que celle-ci avait un caractère politique. Cependant, ils seront présents samedi, espérant renforcer les rangs d'un rassemblement à la veille des vacances scolaires.
Cette décision marque un tournant pour le PS, qui cherche à se repositionner dans le paysage politique. La mobilisation de la gauche pourrait être un signe de leur volonté de s'unir face à l'extrême droite.
Conclusion
La dynamique actuelle de la gauche française montre une volonté de s'unir pour défendre les valeurs démocratiques. La manifestation du 12 avril sera un test crucial pour évaluer la cohésion des partis face à l'extrême droite. La mobilisation des citoyens sera essentielle pour faire entendre leur voix et affirmer leur attachement à l'État de droit.
