« Je n’avais plus aucun contrôle » : un pilote de drone condamné après un survol suspect de Fleury-Mérogis

Condamnation d'un jeune homme pour survol de prison

Un jeune homme de 22 ans a été condamné pour avoir fait voler son drone au-dessus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. Les preuves, comprenant des photos aériennes et des messages sur son téléphone, ont convaincu les enquêteurs et les juges. Ce samedi, il a été interpellé par les gendarmes après avoir survolé la plus grande prison d'Europe.

Interpellation et jugement

Le samedi soir, à 22h38, les gendarmes de la compagnie d’Évry sont intervenus près du Bois des Chaqueux. Le jeune homme venait de ranger son drone dans un sac à dos jaune. Bien qu'il ait reconnu avoir survolé le bâtiment D2, il a affirmé que cela était dû à une maladresse.

Devant les juges, il a maintenu sa version des faits. « J’avais acheté le drone trois jours avant », a-t-il déclaré. Il a expliqué qu'il était venu pour s'entraîner, mais que la manette s'était bloquée. Il a ensuite tenté de ramener le drone, pensant avoir perdu le contrôle.

Fouilles et découvertes

Pour s'assurer qu'aucun colis n'avait été largué, une fouille minutieuse a été réalisée autour de la maison d'arrêt. Bien que rien d'anormal n'ait été trouvé, le contenu du téléphone du jeune homme a suscité des interrogations. Les gendarmes ont découvert des photos compromettantes et des messages évoquant des livraisons.

Une vidéo a été retrouvée, montrant des paquets bien emballés. En réponse aux accusations, le jeune homme a affirmé avoir simplement capturé des images pour les réseaux sociaux.

Réquisitions du procureur

Le procureur a requis une peine de six mois d'emprisonnement avec placement en détention. Il a souligné que les méthodes de livraison avaient évolué, passant des parloirs aux cieux. Le procureur a exprimé des doutes sur les intentions du jeune homme, évoquant des conversations sur Snapchat liées à des activités délictueuses.

Conclusion

La condamnation de ce jeune homme pour avoir fait voler son drone au-dessus de la prison de Fleury-Mérogis soulève des questions sur la sécurité pénitentiaire. Les nouvelles technologies, comme les drones, peuvent être utilisées à des fins illégales, rendant la vigilance des autorités encore plus cruciale.