
La Belgique, tout comme d'autres pays européens, fait face à une situation préoccupante avec des survols de drones au-dessus de sites sensibles. Récemment, trois drones ont été repérés au-dessus de la centrale nucléaire de Doel, confirmant ainsi une tendance inquiétante. Bien que cet incident n'ait pas impacté la sécurité de la centrale, il a été signalé aux autorités immédiatement.
La centrale de Doel, située sur les rives de l’Escaut, joue un rôle crucial en alimentant le nord du pays. Classée comme installation critique, elle bénéficie d'un périmètre de sécurité strict et d'une surveillance aérienne constante. Il est formellement interdit de survoler ces zones sans autorisation préalable, ce qui rend ces incidents encore plus préoccupants.
Peu avant l'incident de Doel, l’aéroport de Liège avait dû suspendre ses opérations à cause de la présence d'un drone dans son espace aérien. D'autres alertes ont été enregistrées ces derniers jours, augmentant l'inquiétude des autorités belges. Actuellement, l'origine et les intentions de ces drones restent inconnues.
L’enquête a été confiée à la police fédérale et à l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), qui collaborent étroitement avec l’armée pour déterminer la nature de ces survols. La situation est d'autant plus inquiétante que ces événements se multiplient à travers l'Europe.
Les survols de sites nucléaires sont devenus une préoccupation majeure pour les États européens. Le Premier ministre Bart De Wever a convoqué un conseil national de sécurité en urgence suite à de nouveaux signalements de drones près de grands aéroports. Ces incidents ont même conduit à la fermeture temporaire de l’espace aérien.
La possibilité d'espionnage ou d'ingérence ne peut être écartée, surtout avec la multiplication des survols jugés suspects. D’autres pays européens, tels que le Danemark, l’Allemagne et la Norvège, ont également signalé des incidents similaires ces dernières semaines.
Alors que les spéculations vont bon train, la Russie a nié toute implication dans ces survols. L’ambassade russe à Bruxelles a exprimé son regret face à l'intensification des spéculations en Europe. Elle a affirmé que la Fédération de Russie n'était pas impliquée dans des opérations de drones dans l’espace aérien belge.
Cette déclaration vise à apaiser les tensions et à clarifier la situation. Les autorités belges continuent d'enquêter, mais les inquiétudes persistent quant à la sécurité des infrastructures critiques.
Les récents incidents de drones en Belgique soulignent une préoccupation croissante pour la sécurité nationale. Alors que les enquêtes se poursuivent, il est essentiel de renforcer les mesures de sécurité autour des sites sensibles. La vigilance des autorités et la coopération internationale seront cruciales pour faire face à cette menace émergente.