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Des appels de chagrin dans la nuit après la destruction de l'école maternelle par le tremblement de terre

Publié le : 31 mars 2025

Introduction

Les appels de chagrin résonnent dans la nuit, alors qu'un séisme dévastateur a détruit une école maternelle en Birmanie. Ce tragique événement a eu lieu à Kyaukse, une ville durement touchée par un tremblement de terre de magnitude 7,7, qui a fait au moins 2 000 victimes. Les images des sacs à dos d'enfants éparpillés parmi les débris sont particulièrement poignantes.

Les conséquences du séisme

Des sacs à dos de couleurs vives, rose, bleu et orange, gisaient déchirés dans les décombres. Ces affaires appartenaient à des enfants qui apprenaient joyeusement à l'école. Malheureusement, le bâtiment s'est complètement effondré, emportant avec lui l'innocence de ces jeunes élèves.

Selon les témoignages locaux, environ 70 enfants se trouvaient à l'école ce jour-là. Les autorités déclarent que 12 enfants et un enseignant ont perdu la vie, mais les habitants estiment que le bilan est bien plus élevé, atteignant au moins 40 victimes.

Le deuil des familles

Kywe Nyein, un homme de 71 ans, pleure la perte de sa petite-fille de cinq ans, Thet Hter San. Il raconte que sa fille était en train de déjeuner lorsque le tremblement de terre a frappé. Elle a couru à l'école, mais il était déjà trop tard. Son corps a été retrouvé trois heures plus tard, et il se console en disant : "Heureusement, nous avons retrouvé son corps intact."

Les parents et les résidents de Kyaukse sont dévastés. Ils ont vu toute la ville se mobiliser pour les opérations de secours, mais maintenant, le site est en silence, marqué par la tristesse et le désespoir.

Les efforts de secours

Des groupes d'aide mettent en garde contre une crise humanitaire qui s'aggrave. Les hôpitaux sont endommagés et débordés. Avant d'arriver à Kyaukse, nous avons visité Nay Pyi Taw, où un bâtiment résidentiel pour fonctionnaires s'est effondré, laissant derrière lui des traces de sang et de désespoir.

Sur place, des policiers tentaient de récupérer des biens, mais l'absence de secours soulève de nombreuses questions. Pourquoi si peu d'aide a-t-elle été fournie pour retrouver les victimes ? Les habitants craignent des représailles du gouvernement militaire, ce qui complique les efforts de communication.

Conditions dans les hôpitaux

À seulement 10 minutes en voiture, l'hôpital le plus grand de la capitale, connu sous le nom de "hôpital de 1 000 lits", était en état de chaos. Le toit de la salle d'urgence s'était effondré, et des patients blessés étaient soignés dans des tentes improvisées à l'extérieur, sous une chaleur accablante.

Il y avait environ 200 blessés, certains avec des blessures graves. Les autorités sanitaires étaient présentes, mais la tension était palpable, et les soignants étaient sous pression pour aider ceux qui avaient survécu à cette tragédie.

Conclusion

La situation en Birmanie est désastreuse après ce séisme. Les habitants de Kyaukse et des régions touchées font face à une épreuve inimaginable. Alors que les secours tentent de s'organiser, beaucoup de questions demeurent sans réponse. La communauté internationale doit prêter attention à cette crise humanitaire qui ne fait que commencer.

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