La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a promis de « réinstaller » une école maternelle de Saint-Ouen menacée par le trafic de drogue. Cette déclaration a été faite en réponse aux préoccupations des parents concernant un déménagement provisoire de l'établissement. Le gouvernement se montre déterminé à protéger l'école, située dans une zone à risque.
Élisabeth Borne a affirmé que « l’école ne reculera jamais face à la violence ». En collaboration avec Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, elle a souligné l'importance de rétablir un environnement sûr pour les élèves. Malgré la possibilité de déménagement temporaire des classes, l'objectif reste de sécuriser les locaux de l'école.
Pour garantir la sécurité, il sera nécessaire d'entreprendre des travaux de sécurisation. Ces actions visent à créer un cadre propice à l'apprentissage, loin des dangers liés au trafic de drogue. La ministre a insisté sur le fait que tout le gouvernement est mobilisé pour cette cause.
Les parents d'élèves de l'école située cité Arago votent pour décider du déménagement. Cette votation citoyenne a été organisée suite à des incidents préoccupants, notamment un jet de bonbonne de protoxyde d’azote dans une fenêtre de l'école. Ces événements ont suscité de vives inquiétudes parmi les parents.
Les quatre classes de la maternelle Emile-Zola pourraient être transférées à proximité, dans des locaux adaptés. Le maire de Saint-Ouen a également pris position, affirmant que « l’école ne sera pas abandonnée au profit des dealers ». Cela montre un engagement fort envers la sécurité des enfants.
La situation de l'école de Saint-Ouen illustre les défis posés par le trafic de drogue dans certaines zones urbaines. Le gouvernement, par l'intermédiaire d'Élisabeth Borne, s'engage à trouver des solutions durables. La sécurité des élèves reste une priorité, et des mesures concrètes sont envisagées pour préserver leur avenir.