Selon les dernières chiffres officiels, l'économie britannique a connu une contraction inattendue en mai. Le produit intérieur brut (PIB) a diminué de 0,1%, marquant ainsi le deuxième mois consécutif de recul. Les économistes s'attendaient à une croissance de 0,1% du PIB.
La baisse de la production a été le principal moteur de cette diminution, selon l'Office for National Statistics (ONS). L'extraction de pétrole et de gaz a enregistré une baisse significative, tout comme la fabrication automobile. De plus, l'industrie pharmaceutique, souvent erratique, a également montré des signes de faiblesse.
Malgré cette contraction, le secteur des services a globalement progressé en mai. Les cabinets juridiques ont réussi à se redresser après les changements apportés aux seuils de droits de timbre le mois précédent. Cependant, les ventes au détail sont restées très faibles, selon l'ONS.
Le recul dans l'extraction de pétrole et de gaz a pesé lourdement sur l'économie. De plus, la fabrication automobile a souffert, avec des impacts visibles sur l'emploi et la production. L'ONS a noté que ces secteurs sont souvent vulnérables aux fluctuations du marché.
En revanche, le secteur des services a montré des signes de résilience. Les entreprises juridiques, par exemple, ont bénéficié d'une reprise après des ajustements réglementaires. Toutefois, cela n'a pas suffi à compenser la faiblesse observée dans le secteur du commerce de détail.
En résumé, l'économie britannique a connu une contraction inattendue en mai, avec des impacts notables dans plusieurs secteurs. La baisse de production a été le facteur déterminant, tandis que le secteur des services a montré une certaine résilience. Les perspectives restent préoccupantes, surtout en ce qui concerne le commerce de détail.