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L'Église d'Afrique du Sud présente des excuses pour avoir exposé des enfants à un risque d'abus

Publié le : 4 février 2025

Excuses de l'Église d'Afrique du Sud

L'Église anglicane d'Afrique du Sud (Acsa) a présenté des excuses pour son incapacité à protéger le public d'un prédateur britannique ayant abusé de plus de 100 enfants. Ce dernier, John Smyth, s'est installé en Afrique du Sud en 2001 après avoir commis des abus au Royaume-Uni et au Zimbabwe.

Le parcours de John Smyth

John Smyth, décédé en 2018, avait abusé de jeunes garçons dans les années 1970 et 1980. Il rencontrait ses victimes lors de camps chrétiens qu'il organisait. Malgré une enquête révélant ses actes, il a pu déménager en Afrique du Sud sans être arrêté.

Une enquête indépendante a révélé que l'archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, et d'autres dirigeants de l'Église auraient dû signaler Smyth aux autorités en 2013. Cette négligence a conduit à des conséquences tragiques pour de nombreuses victimes.

Les conséquences de l'enquête

Une enquête commandée par l'archevêque de Cape Town, Thabo Makgoba, a mis en lumière les risques encourus par les jeunes au sein de l'Acsa. Bien qu'aucun abus similaire n'ait été enregistré en Afrique du Sud, il est clair que les mesures de protection étaient insuffisantes.

Le rapport a également souligné que Smyth avait rejoint une communauté anglicane à Durban. Il a été confronté à des allégations d'abus, mais a quitté la communauté avant que des mesures concrètes ne soient prises.

Les déclarations de l'archevêque

Dans une déclaration récente, l'archevêque Makgoba a reconnu l'échec de l'Église à protéger ses fidèles et a annoncé plusieurs mesures à mettre en œuvre de manière urgente. Il a exprimé sa détermination à éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l'avenir.

Il est essentiel que l'Église prenne des mesures concrètes pour assurer la sécurité de ses membres et restaurer la confiance au sein de la communauté. Les actions à venir seront cruciales pour redresser cette situation.

Conclusion

L'affaire John Smyth illustre un manque de vigilance au sein de l'Église anglicane d'Afrique du Sud. Les excuses de l'Acsa sont un premier pas, mais des actions concrètes sont nécessaires pour garantir la sécurité des enfants et prévenir de futurs abus. La communauté attend des changements significatifs et une réelle prise de conscience des risques encourus.

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