Françoise Bachelet, âgée de 85 ans, est décédée quelques jours après avoir été retrouvée en état d'hypothermie en novembre 2018. Les réactions des proches de Françoise, par l'intermédiaire de leur avocat, expriment une déception face à la décision de la cour d'appel de Paris.
Plus de 7 ans après la tragédie, les juges ont prononcé la relaxe de la fondation Favier, où Françoise résidait. Cette décision repose sur des doutes concernant la causalité entre les manquements de sécurité observés et le décès de Françoise. L'arrêt a ainsi infirmé le jugement précédent, qui avait imposé une amende de 20 000 euros avec sursis pour homicide involontaire.
Lors de l'audience en appel, le parquet a souligné que la mort de Françoise résultait de l'absence de surveillance lors de sa sortie. Selon eux, l'hypothermie était directement liée à cette sortie nocturne. Cette affirmation a mis en lumière les dysfonctionnements au sein de l'établissement.
Le 21 novembre 2018, vers 6h20, les sapeurs-pompiers ont découvert Françoise non loin de son Ehpad, sa température corporelle étant tombée à 32 °C. Elle a été admise à l'hôpital mais est décédée environ une semaine plus tard. Ce délai a eu un impact significatif sur la décision judiciaire.
L'enquête a mis en lumière une série de dysfonctionnements au sein de la fondation Favier. Deux aides-soignants ont menti en affirmant avoir vérifié la présence de Françoise dans sa chambre. De plus, des messages du fils de la victime ont révélé qu'elle était en détresse à cette heure-là.
Malgré la relaxe, la fondation Favier devra indemniser la partie civile pour le préjudice subi. Le montant de cette indemnisation est attendu dans les prochains mois. L'avocat de la famille, Me Mahieu, a exprimé sa déception face au verdict, soulignant l'importance de la responsabilité de l'établissement.
La décision de la cour d'appel concernant le décès de Françoise Bachelet soulève des questions sur la responsabilité des établissements de santé. Bien que la fondation ait été relaxée, les manquements constatés ne doivent pas être négligés. La recherche de justice pour Françoise continue.