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« La Démocratie S’est Exprimée » : Le Candidat d’extrême droite Gagne l’Élection Présidentielle au Chili

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Élection - « La Démocratie S’est Exprimée » : Le Candidat d’extrême droite Gagne l’Élection Présidentielle au Chili

Élection présidentielle au Chili

Le candidat d’extrême droite José Antonio Kast enregistre une nette avance sur sa rivale de gauche Jeannette Jara à l’issue du second tour de l’élection présidentielle au Chili. Selon les premiers résultats officiels dévoilés dimanche soir, Kast recueille 59,83 % des suffrages contre 40,17 % pour Jara, avec environ 20 % des bulletins dépouillés. Cette avance place Kast en position favorable pour accéder à la présidence, 35 ans après la fin de la dictature de Pinochet.

Avec cette élection, José Antonio Kast devient le président le plus à droite depuis 1990. En face, Jeannette Jara a reconnu sa défaite, déclarant sur son compte X que « la démocratie s’est exprimée haut et fort ». Elle a également communiqué avec le président élu pour lui souhaiter du succès. Ce résultat a été accueilli avec enthousiasme au Chili, où des milliers de personnes ont célébré dans les rues.

Réactions et célébrations

Des milliers de personnes ont brandi des drapeaux chiliens dans différentes villes, accompagnées par le son des klaxons. Au quartier général de Kast, le public a chanté l’hymne national pour célébrer ces résultats. Ricardo Neves, un étudiant en génie civil de 31 ans, a exprimé sa satisfaction : « Nous sommes contents, car cela fait un moment que nous cherchons une amélioration. »

Après avoir voté à Paine, Kast a promis de rechercher l’unité dans un pays très polarisé. « Le vainqueur devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens », a-t-il déclaré. Sa rivale, Jara, a exprimé son désir d’un meilleur avenir pour le Chili, sans haine ni peur au premier plan.

Les enjeux de l'élection

José Antonio Kast, catholique pratiquant et père de neuf enfants, a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d’expulser près de 340 000 migrants en situation irrégulière. En revanche, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail, promettait l’augmentation du salaire minimum et la défense des retraites. Les deux candidats avaient obtenu chacun un quart des suffrages au premier tour, mais les candidats de droite totalisaient 70 %.

Arturo Huichaqueo, un chauffeur de taxi de 57 ans, a voté pour Jara « pour ne pas perdre en matière sociale ». Francesca Duran, étudiante en anthropologie, a fait le même choix, ne voulant pas voter pour « un fasciste ». Ursula Villalobos, femme au foyer, insiste sur l’importance de la sécurité et du travail pour les Chiliens.

Les préoccupations des électeurs

La criminalité et l’immigration irrégulière sont les principales préoccupations des Chiliens, devant les difficultés économiques. José Antonio Kast a affirmé que « le pays s’effondre », se présentant sous l’étendard du Parti républicain qu’il a fondé en 2019. Les experts notent un décalage entre les perceptions et la réalité, le Chili étant l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine malgré une hausse des enlèvements.

Durant la campagne, Kast a atténué ses positions les plus conservatrices, notamment sur l’avortement et le mariage homosexuel. Le discours sécuritaire de la droite trouve un écho fort, surtout après les frustrations générées par le gouvernement de gauche sortant. La politologue Claudia Heiss évoque un mouvement vers le conservatisme, exacerbé par la révolte de 2019 et la pandémie.

Conclusion

Cette élection présidentielle marque un tournant pour le Chili avec l'élection de José Antonio Kast. Les résultats reflètent une société divisée, où la lutte contre la criminalité et l'immigration sont au cœur des préoccupations. Les prochaines étapes pour Kast seront cruciales pour rassembler un pays en quête d’unité et d’amélioration.

Publié le : 15 décembre 2025
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