Le nom du successeur de François sera proclamé par le cardinal protodiacre, Dominique Mamberti, ce jeudi 8 mai. La fumée blanche qui s'est élevée dans le ciel de Rome marque la fin d'un conclave rapide. Ce dernier a nécessité cinq tours de vote, un processus qui rappelle l'élection de Benoit XVI en 2005.
Le conclave s'est déroulé plus rapidement que prévu. De nombreux spécialistes du Vatican avaient anticipé une durée maximale de trois jours. Le cardinal Gregorio Rosa Chavez avait même prédit cette rapidité avant de rejoindre les 132 autres prélats dans la chapelle Sixtine.
Ce conclave, réduit au strict minimum, est devenu une habitude au fil des ans. Au XXe siècle, les conclaves duraient en moyenne trois jours, avec un record en 1939 lors de l'élection de Pie XII.
Jean-Paul II avait modifié la constitution apostolique pour l'élection du pontife romain en 1996. Son objectif était d'éviter que les conclaves ne s'éternisent, ce qui aurait pu mener à une vacance prolongée du pouvoir. Bien que son successeur, Benoit XVI, ait rétabli certaines règles, le dernier conclave a été bouclé en un peu plus de 24 heures.
Avant le conclave, John L. Allen Jr, rédacteur en chef de Crux, a expliqué que le système incite les cardinaux à agir rapidement. Ils souhaitent éviter de donner l'impression que l'Église est divisée ou en crise, ce qui pourrait nuire à sa réputation.
Cette pression pour une élection rapide démontre l'importance de maintenir l'unité et la stabilité au sein de l'Église. Les cardinaux sont conscients des enjeux qui pèsent sur leurs épaules.
En résumé, l'élection du successeur de François s'est déroulée dans un cadre de rapidité et d'efficacité. Les changements apportés au processus électoral ont permis de réduire la durée des conclaves. Cela reflète une volonté d'unité et de stabilité au sein de l'Église catholique.