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Compte à rebours avant les élections en Écosse : Swinney doit-il être optimiste ?

Publié le : 4 mai 2025

Introduction

Le compte à rebours pour les élections en Écosse est lancé, et la question demeure : John Swinney doit-il être optimiste ? Depuis qu'il a remplacé Humza Yousaf en tant que premier ministre, la dynamique politique écossaise a connu un changement remarquable.

Un anniversaire sans festivités

John Swinney ne prévoit pas de célébration pour son premier anniversaire à la tête de Holyrood. Au lieu de cela, il annoncera un programme gouvernemental mis à jour, marquant le début du décompte vers les prochaines élections. Ce programme ne vise pas à tout réécrire, mais à s'appuyer sur les bases déjà établies.

Lors d'une récente conférence de presse, Swinney a souligné que son attention se portait sur les réalités du quotidien plutôt que sur des rêves d'indépendance. Il mettra en avant quatre priorités : améliorer les services publics, faire croître l'économie, réduire la pauvreté infantile et lutter contre le changement climatique.

Les défis à relever

Une de ses priorités est d'apporter des améliorations visibles au sein du NHS au cours des douze prochains mois. Les Écossais désirent un accès plus rapide aux diagnostics et traitements, et Swinney estime que réduire les délais est la meilleure manière de gagner la confiance des électeurs.

Il a également promis des actions économiques supplémentaires pour alléger les pressions liées au coût de la vie que beaucoup ressentent actuellement. Le 7 mai prochain, le public jugera les 19 années de gouvernement du SNP en Écosse.

Une opposition déterminée

Les partis d'opposition, comme les Conservateurs et le Parti travailliste, soutiennent que le bilan du SNP nécessite un changement de direction politique. Ils mettent en avant les longues attentes dans les services de santé, le nombre élevé de décès dus aux drogues et les retards dans la livraison des nouveaux ferries.

Le leader des travaillistes écossais, Anas Sarwar, a déclaré que si le SNP savait comment résoudre les problèmes de l'Écosse, ils l'auraient déjà fait. Malgré cela, Swinney semble avoir des raisons d'être plus optimiste qu'il y a un an.

Une gestion des crises

Swinney a hérité d'une situation complexe. Son prédécesseur, Humza Yousaf, a perdu sa position après avoir mis fin à l'accord de partage du pouvoir avec les Verts écossais, ce qui a conduit à une vote de confiance qu'il n'a pas pu gagner. Swinney a été perçu comme l'une des rares figures capables de gérer les conséquences de cette débâcle.

Élu sans opposition en tant que leader du SNP, il a rapidement cherché à réparer les divisions internes, notamment en nommant Kate Forbes comme vice-première ministre. Il a également abandonné certains projets controversés, cherchant à apaiser les tensions au sein de son parti.

Vers une figure unificatrice

John Swinney, après avoir observé son ancienne patronne Nicola Sturgeon devenir une figure polarisante, tente de se positionner comme un leader unificateur. Il cherche à collaborer avec d'autres partis pour avancer sur des questions importantes. Cela dit, il a été critiqué pour certaines de ses décisions, notamment en ce qui concerne les droits des femmes.

Les divisions au sein de son parti sur ces sujets pourraient poser des défis, mais l'élection à venir pourrait également favoriser une coopération entre factions. Swinney doit naviguer habilement dans ce paysage politique complexe pour maintenir son soutien.

Conclusion

À un an des élections, l'avenir politique de John Swinney reste incertain. Bien qu'il ait des raisons d'être optimiste, il doit faire face à de nombreux défis. La dynamique politique peut changer rapidement, et tout peut basculer en un an. Swinney et ses rivaux doivent garder à l'esprit que le climat politique sera probablement marqué par l'incertitude.

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